Environ 8 000 Palestiniens de Cisjordanie ont été autorisés à entrer en territoire israélien pour y travailler, malgré l’opposition véhémente de plusieurs ministres du gouvernement. Selon des informations publiées par la chaîne israélienne Kan mercredi matin, ce nombre ne représente que 20 % du total des travailleurs palestiniens habituellement autorisés à entrer en Israël.
Ces hommes sont principalement employés dans de grandes zones industrielles, telles que Barkan et Mishor Adumim, et dans des villes plus importantes telles qu’Ariel. L’approbation de leur retour au travail dans l’État hébreu a été accordée en réponse à des demandes d’employeurs israéliens adressées à Tsahal, a indiqué Kan. 5 000 d’entre eux, soit 5 % du nombre habituel, sont employés en Israël même, le reste travaillant dans les zones à majorité juive de Cisjordanie.
Les chefs militaires des zones concernées et les services de sécurité aux frontières dans la région de Jérusalem ont approuvé des mesures de sécurité pour la durée de l’emploi des travailleurs.
Au début du mois, une discussion avait eu lieu sur la question, certains responsables sécuritaires affirmant qu’un autre front de bataille se développerait en Cisjordanie si les Palestiniens de la région continuaient à se voir refuser l’accès aux villes juives de Judée-Samarie (Cisjordanie) et à Israël, pour des raisons de détresse économique.