Le paysage du marché du crédit carbone vient de connaître un changement pivot, avec l’arrivée de l’israélien Save Foods, leader dans le domaine de la technologie agroalimentaire, qui marque son entrée sur les marchés du crédit carbone et des émissions de gaz à effet de serre. Cette décision stratégique fait suite à l’acquisition d’une participation majoritaire dans Nitrousink Ltd., une société de recherche et de développement ayant des racines solides dans le célèbre Agricultural Research Organization – Volcani Institute.
L’essor du marché du carbone
Dans un contexte où le marché du crédit carbone a connu une une impressionnante valorisation de 87,9 milliards de dollars en 2022, l’entrée de Save Foods dans cet espace est opportune. Selon Global Market Insight, ce marché est sur le point de connaître une croissance substantielle, avec un taux de croissance annuel composé prévu (TCCA) de 14,2 % de 2023 à 2032. Cette trajectoire de croissance est encore renforcée par la récente promulgation par le Congrès américain des investissements dans la sécurité énergétique et le changement climatique dans la loi de 2022 sur la réduction de l’inflation, qui alloue 20 milliards de dollars à des initiatives agricoles intelligentes face au changement climatique.
La recherche révolutionnaire de Nitrousink
Sous la direction du Dr. Dror Minz, Ph.D. estimé en microbiologie environnementale et directeur à l’Institut Volcani, Nitrousink fait des progrès dans la révolution de l’approche de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La recherche de la société se penche sur le microbiome des racines de plantes, visant à améliorer l’abondance et le fonctionnement de bactéries spécifiques qui atténuent naturellement les émissions de protoxyde d’azote provenant des sols agricoles. Cette solution innovante exploite des micro-organismes actifs, naturels et non OGM, assurant la sécurité des humains, des animaux, des plantes et de l’environnement.
S’attaquer au défi de l’oxyde nitreux
L’oxyde nitreux (N2O) présente un défi environnemental important, 265 fois plus préjudiciable au climat que le dioxyde de carbone (CO2). Avec environ 73 % des émissions de N2O d’origine humaine provenant de la gestion des sols agricoles, des solutions efficaces sont primordiales. Les recherches de Nitrousink ont identifié deux espèces bactériennes à partir de racines de blé capables de réduire les émissions de N2O dans diverses conditions environnementales, présentant des réductions allant jusqu’à 44 %.
Endavures et financement futurs
Save Foods s’engage à financer les efforts de recherche et développement et de commercialisation de Nitrousink pour un montant maximum de 1,2 million de dollars sur trois ans. Cet investissement vise à faciliter l’expansion et l’application généralisée de cette technologie révolutionnaire, en révolutionnant potentiellement la manière dont la gestion des sols agricoles s’attaque aux émissions de gaz à effet de serre.
La convergence de l’investissement stratégique de Save Foods, la recherche innovante de Nitrousink et les cadres législatifs favorables annoncent une nouvelle ère dans la lutte contre le changement climatique, en particulier dans le secteur agricole.
Source : Igrow News & Israël Valley