Israël-Hamas : la première guerre de l’IA à grande échelle.
D’un côté, l’armée israélienne met à profit ses algorithmes pour multiplier les bombardements sur Gaza ; de l’autre, les proches du Hamas manipulent photos et vidéos dans la bataille médiatique.
Le conflit entre Israël et le Hamas est devenu le premier champ de bataille concret pour l’intelligence artificielle. Il y a d’un côté la puissance d’Israël, référence mondiale dans le secteur de la cybersécurité, mise à profit au sein de l’unité militaire 8200, service d’élite du renseignement israélien, où les soldats développent des cyberarmes.
En l’occurrence, depuis quelques années, des outils offensifs qui s’appuient sur l’IA.
De l’autre côté, il y a le Hamas, organisation terroriste qui trouve dans l’IA un moyen peu onéreux pour mener sa campagne d’influence sur les réseaux sociaux.
Le plus édifiant est bien sûr le premier versant, plus militaire.
L’armée israélienne s’est (un peu) ouverte sur le sujet sur son site internet, évoquant « un système qui permet d’utiliser des outils automatiques pour produire des cibles à un rythme rapide […] avec l’aide de l’intelligence artificielle ».
Et de vanter une « usine à cibles qui fonctionne 24 heures sur 24 » qui aurait permis d’identifier 12 000 lieux de frappes.