Le chef Assaf Granit, comme des centaines de milliers d’Israéliens, a été mobilisé en tant que réserviste pour la guerre.
Et pendant qu’il est en Israël participant à l’effort de guerre au sein de l’unité médicale de Tsahal, le chef étoilé a ouvert un nouveau restaurant à Paris, baptisé ”Kapara”.
Ce nouvel établissement ouvre en lieu et place du premier que Granit avait ouvert à Paris, le ”Balagan”, qui a depuis fermé ses portes. Tout comme ”Balagan”, ”Kapara” n’est pas un restaurant cacher.
Assaf Granit témoigne dans Ynet: ”Je ne peux pas raconter tout ce que j’ai fait et où mais je peux vous dire que depuis la première minute de la guerre, il était clair pour moi que ma place était avec les soldats. J’ai réuni tous mes chefs et l’équipe israélienne et je leur ai dit que ceux qui choisissaient de rentrer en Israël pour participer à la guerre pouvaient le faire et que je les aiderai pour avoir un vol. Mais ceux qui ne voulaient pas s’enrôler devaient rester à Paris, je n’avais pas l’intention de fermer mes restaurants et les menaces du Hamas n’allaient pas nous toucher. Je pense que de continuer dans notre quotidien est une mission aussi importante que de partir en milouïm”.
Il poursuit: ”C’était important pour moi de partir en milouïm aussi parce que je suis connu et que l’on me regarde, mes employés aussi. Je l’ai fait pour contribuer à mon pays pas pour me mettre en avant. Je suis à l’armée parce que je dois y être. Pendant un temps, nous étions dans le sud, j’ai donné des formations médicales, j’ai appris aux soldats comment soigner des blessés. Je termine ces milouïm renforcé par les gens que j’ai rencontrés. Au début, les bombes n’arrêtaient pas, des soldats pleuraient sur mon épaule”.
Granit raconte comment son statut de chef a été mis à profit également par les troupes avec lesquelles il était: ”On me demandait toujours de faire un plat délicieux à partir de la nourriture fournie par l’armée”, dit-il avec le sourire.
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