Jeudi 30 novembre, les deux membres du Hamas qui ont tiré au hasard sur une foule à Jérusalem ont été tués par un civil, Yuval Doron Castleman. Ce dernier a ensuite été abattu par des soldats israéliens qui l’ont pris pour un terroriste, alors qu’il était agenouillé, les bras en l’air. La presse israélienne pointe la politique officieuse selon laquelle aucun terroriste ne doit être maintenu en vie.
Une enquête criminelle. C’est qu’a exigé, dimanche 3 décembre sur les ondes de 103 FM et cité par le Jerusalem Post, Moshe Castleman, le père de Yuval Doron Castleman, tué trois jours plus tôt par un soldat israélien alors qu’il venait lui-même d’aider à “neutraliser” deux terroristes du Hamas. Il avait 37 ans.
Il était un peu plus de 7 heures du matin, jeudi 30 novembre, à l’entrée ouest de Jérusalem, lorsque deux Palestiniens ont ouvert le feu sur la foule près d’un arrêt de bus avant d’être abattus par Yuval Doron Castleman. Trois personnes ont été tuées, quatre autres blessées.