Ami d’Israël, le parti du 1er Ministre indien, Narendra Modi, est sorti victorieux des élections régionales. Les relations entre l’Inde et Israël sont exceptionnelles depuis que Narendra Modi est le 1er MInistre de l’Inde. « Sur les réseaux sociaux, le camp du Premier ministre, le nationaliste hindou Narendra Modi, dénonce avec virulence les attaques meurtrières du Hamas contre Israël. Une façon d’identifier l’opposition indienne et la minorité musulmane à des soutiens du “terrorisme”, quitte à propager la désinformation la plus grossière, analyse le site indien “Scroll.in”. »

COURRIER INTERNATIONAL

La formation nationaliste hindoue s’est imposée, dimanche 3 décembre, dans trois des quatre Etats où des élections ont été organisées. Des résultats de bon augure pour le chef du gouvernement, qui briguera au printemps un troisième mandat consécutif à la tête du pays.

Le premier ministre indien Narendra Modi, entouré du ministre de la défense Rajnath Singh (à gauche), du président du BJP Jagat Prakash Nadda (au centre) et du ministre de l’intérieur Amit Shah (à droite), lors des célébrations suivant la victoire de son parti, le Bharatiya Janata Party, à un scrutin régional test, à New Delhi, le 3 décembre 2023.

Le parti du premier ministre indien, Narendra Modi, est sorti victorieux des élections régionales organisées dimanche 3 décembre. Le Bharatiya Janata Party (BJP) a remporté trois des quatre Etats indiens qui s’étaient rendus aux urnes au mois de novembre afin de renouveler leurs assemblées locales. Le nationaliste hindou, au pouvoir depuis près de dix ans, n’a pas hésité à qualifier ses résultats d’« historiques » et de « sans précédent ».

A quelques mois des élections législatives prévues au printemps 2024, cette performance galvanise les partisans du premier ministre qui s’apprête à briguer un troisième mandat consécutif à la tête du pays. Les militants du BJP, présents au siège du parti à New Delhi dimanche soir, acclamaient leur dirigeant, tout sourire, et jetaient des pétales de roses sur son passage.

Les résultats des élections régionales et nationales ne sont pas nécessairement corrélés mais ces scrutins locaux donnent une idée de la température politique dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Le BJP fait figure de grand vainqueur de la consultation, au détriment de l’opposition, représentée par le Parti du Congrès. Les nationalistes hindous ont remporté le Rajasthan et le Chhattisgarh, deux Etats jusque-là dirigés par le Congrès. Ils se sont également maintenus à la tête du Madhya Pradesh où ils sont arrivés largement en tête, défiant les prédictions.

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Ces trois Etats du nord de l’Inde, dans la ceinture hindiphone du pays, sont particulièrement réceptifs au projet idéologique du BJP qui promeut la supériorité des hindous, qui représentent 80 % de la population. Leur poids politique est considérable et la « domination électorale nationale du BJP repose sur sa base solide » dans le nord hindiphone de l’Inde, écrit Nalin Mehta, chercheur à l’Institut d’études sud-asiatiques de l’Université nationale de Singapour.

Alliance de 28 partis d’opposition

Lors de cette campagne, le premier ministre Narendra Modi, comme à son habitude, n’a pas hésité à parcourir les différents Etats pour soutenir les candidats de son parti. Son grand rival et farouche opposant, Rahul Gandhi, ainsi que d’autres figures du Congrès, ont fait de même pour tenter de convaincre les électeurs. Les deux hommes ont fait campagne sur des thèmes sociaux, promettant des aides directes de l’Etat pour les plus pauvres ou encore des emplois, dans un pays miné par le chômage des jeunes.

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Si le Congrès peut se réjo

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