Un groupe de 200 volontaires issus du secteur israélien de la haute technologie, ont uni leurs forces pour développer leur expertise en matière d’intelligence artificielle (IA) et de technologies basées sur la vision par ordinateur.

Ils cherchent à lever 2 millions de dollars pour continuer à élaborer rapidement des solutions adaptées au champ de bataille, afin de répondre aux nouveaux défis posés dans le cadre des combats avec le groupe terroriste du Hamas.

Créé à la suite des atrocités commises le 7 octobre, lorsque 3 000 terroristes du Hamas ont pris d’assaut la frontière avec Israël, tuant au moins 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et prenant environ 240 otages, Israel Tech Guard se définit comme une « armée » de citoyens volontaires dont l’objectif est de développer et de déployer des technologies de pointe pour des solutions critiques et vitales destinées aux agences de sécurité et à l’armée israéliennes, ainsi qu’aux secouristes.

L’organisation à but non lucratif a été cofondée par Mor Ram-On, entrepreneur technologique en série, vice-président de la R&D chez Beaconcure, expert en apprentissage automatique, en architecture logicielle complexe et en technologies de défense, Ron Balter, ingénieur logiciel et chef d’équipe chez Cybereason, et le programmeur principal Lior Mizrahi, cofondateur et directeur de la technologie chez Maveriks.

Parmi ses solutions, utilisées par l’armée israélienne, figure Last Seen, une application conçue pour recueillir des informations sur les personnes disparues et enlevées et pour obtenir des informations, notamment sur la géolocalisation – longitude, latitude, altitude – de divers contenus médiatiques. L’application vise à faciliter l’identification précise des lieux.

« Ces dernières années, on a assisté à une explosion du développement de technologies telles que la vision par ordinateur et la GenAI, dont certaines n’ont pas encore été pleinement intégrées dans l’armée », a déclaré Ram-On. « Les réactions de nos clients et sur le terrain ont été phénoménales jusqu’à présent puisque, en moyenne, le développement de chaque solution a pris une semaine, alors que nous répondons à l’évolution rapide des besoins dans cette nouvelle dimension de la guerre. »

T.O.I.

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