(1) Le texte transmis par Armand Aboaf, qui n’engage pas IsraelValley : « Tribune signée par 600 anciens élèves d’HEC Paris contre l’antisionisme d’un professeur de droit.
Colère et indignation de diplômés d’HEC après les propos tenus par un des professeurs de droit.
Est-ce que HEC, la plus prestigieuse école de commerce et de management de France et en Europe va-t-elle basculer dans l’abjection des universités américaines?
Alberto Alemanno, juriste et professeur de droit dans cet institut a proféré des qualificatifs qui a heurté, et à juste titre, les anciens élèves d’HEC. Il a qualifié Israël d’état coupable de génocide et d’apartheid. Il a comparé les pogroms et les prises d’otages du 7 octobre à un « soulèvement des colonisés ».
Alberto Alemanno a soulevé l’indignation de nombreux diplômés d’HEC. Il est précisé dans la tribune envoyée à l’administration: « Ses propos révoltants et inquiétants dans la mesure où c’est au nom d’une légitimité professorale que ses propos sont tenus…… assisterait-on, en France, au même type de désastre académique qu’aux Etats-Unis? »
Alberto Alemanno s’est répandu sur les réseaux sociaux et en privé avec un activisme virulent contraire à l’esprit et aux missions d’HEC.
Devant l’inquiétant et assourdissant silence de l’administration depuis plus d’une semaine, il a été demandé à son directeur général, Eloïc Peyrache, de réagir dans les plus brefs délais et de clarifier sans ambiguïté la position d’HEC.
Cette tribune, par la mobilisation de plus de 600 anciens élèves, a permis une réaction de la direction qui a publié le communiqué suivant :
« Le Professeur Alberto Alemanno a récemment tenu sur ses réseaux sociaux personnels des propos qui ont suscité une vive émotion et pour lesquels il a depuis officiellement exprimé ses regrets.
Ces propos expriment des opinions personnelles et n’engagent en aucun cas HEC Paris. »
Dont acte. La guerre de l’information continue.
Armand Aboaf, diplômé HEC.