ISRAELVALLEY. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu et son homologue américain Lloyd Austin ont signé une Déclaration conjointe d’intention en novembre 2022. Par ce texte, « la France et les États-Unis réaffirment leur volonté d’œuvrer ensemble pour faire face aux menaces qui pèsent sur leur sécurité ».

En Israël la visite du ministre français Lecornu ce vendredi est pour les israéliens interrogés par IsraelValley « totalement inscrite dans  le contexte de la déclaration USA-France » signée en 2022.

Selon Le Point « Le ministre s’est rendu successivement en Égypte, en Arabie saoudite, aux Émirats, au Qatar, puis en Israël vendredi. Il y a à chaque fois évoqué la situation des otages – la France compte huit disparus – et a notamment rencontré en Israël des familles d’otages. Jeudi, depuis le Qatar, Sébastien Lecornu avait déclaré avoir de « l’espérance » sur leur sort ».

 

Selon (1) : « La France et les États-Unis ont fixé un haut niveau d’ambition pour renforcer leurs liens, déjà solides, en matière de défense. Le dialogue stratégique, la capacité des forces armées à travailler ensemble et la coopération entre les industries de défense de ces deux alliés historiques sont appelés à être approfondis.

Dans la Déclaration conjointe d’intention, Sébastien Lecornu et Lloyd Austin sont « résolus à maintenir l’Otan comme garant principal et essentiel de la défense collective de l’Europe. » Selon eux, la guerre en Ukraine a démontré sa « pertinence stratégique » par le soutien apporté aux forces armées ukrainiennes. L’action de l’Otan est complétée de manière cohérente par l’Union européenne (UE), dont les efforts en matière de défense sont salués par les États-Unis. Pour les deux ministres, c’est ensemble que les États-Unis et l’UE sont les plus à même de faire face aux enjeux sécuritaires majeurs.

Pour une coopération renforcée.

Cette Déclaration conjointe d’intention témoigne de la volonté de renforcer la coopération franco-américaine sur l’ensemble des théâtres d’opération où les forces armées sont déployées. « Nous nous attacherons à maintenir notre rythme régulier de partage de renseignement, particulièrement en Afrique de l’Ouest, où nous avons atteint un niveau sans précèdent de partage d’information opérationnelle. »

Cette dynamique se retrouve au Proche et Moyen-Orient où « face à la persistance de la menace terroriste […], nous entendons poursuivre nos opérations conjointes et notre partage d’informations sur la situation régionale. » Paris et Washington sont également déterminés à agir de concert dans l’Indopacifique « comme acteurs clés de la région en raison du nombre de ressortissants, de nos capacités militaires déployées et de l’étendue de nos territoires. »

La France et les États-Unis voient également dans les nouveaux espaces de conflictualité une opportunité de coopération afin de sécuriser leurs infrastructures et de consolider les capacités des armées à opérer dans ces domaines. « Nous reconnaissons désormais qu’aucune opération d’envergure ne peut réussir sans la maîtrise des domaines spatial et cyber, dont les applications permettent de connaître, décider et agir en tout temps et tout lieu. » Toulouse est ainsi un exemple de la « solide collaboration dans l’espace à titre bilatéral et avec d’autres alliés partenaires » puisque la ville accueille le Centre d’excellence sur l’espace de l’Otan ».

(1) defense.gouv.fr

 

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