Joe Biden a déclaré croire à un accord sur une libération d’otages détenus par le Hamas. « Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu’un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails », a dit le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison-Blanche.
« Tenez bon. On arrive », a-t-il dit à l’intention des personnes retenues par le groupe islamiste palestinien. Il y a parmi elles neuf citoyens américains ainsi qu’une personne détentrice d’une carte verte, c’est-à-dire un permis de séjour permanent, selon la Maison-Blanche.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est « très inquiet de la situation horrible et des pertes humaines importantes dans plusieurs hôpitaux à Gaza », a déclaré mardi son porte-parole. « Au nom de l’humanité, le secrétaire général appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat », a ajouté Stéphane Dujarric.
De son côté, le ministre israélien des affaires étrangères, Eli Cohen, a estimé mardi qu’Antonio Guterres « ne mérite pas » de diriger les Nations Unies. « Guterres n’a encouragé aucun processus de paix dans la région, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse à l’ONU à Genève. Je pense que Guterres, comme toutes les nations libres, devrait affirmer haut et fort : libérez Gaza du Hamas ».
La Croix-Rouge n’a pas rencontré les otages détenus à Gaza, a affirmé mardi le ministre des affaires étrangères israélien, Eli Cohen, à l’issue d’une rencontre avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge à Genève.
« Je suis avec le ministre de la santé et les familles, nous avons eu une réunion avec la présidente du CICR. Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a rencontré les otages. Nous n’avons aucune preuve de vie », a-t-il déclaré en conférence de presse, insistant : « Jusqu’à aujourd’hui, aucun de nos otages n’a rencontré la Croix-Rouge. »