Les principales dépenses gouvernementales, telles que le paiement des réservistes de l’armée et l’accueil de 90 000 personnes évacuées, ne seront incluses que dans les données de novembre.
L’impact de la guerre devient désormais évident, puisque le déficit budgétaire d’Israël s’est creusé jusqu’à 2,6 % du PIB fin octobre 2023, s’élevant à 47,2 milliards de shekels au cours des 12 derniers mois, rapporte la Division générale des comptables du ministère des Finances. Le déficit budgétaire d’Israël était en hausse par rapport à 1,5% fin septembre.
Des sources du Bureau du Comptable général expliquent que les principales dépenses gouvernementales, telles que le paiement des réservistes de l’armée et l’hébergement de 90 000 évacués dans des hôtels, ne seront pas incluses avant les données de novembre. D’autres dépenses lourdes, comme le renforcement de l’armée et la réhabilitation du sud, ne seront incluses dans les données que plus tard.
Même avant la guerre, le déficit budgétaire d’Israël se creusait, des deux côtés. En d’autres termes, les dépenses publiques augmentaient et les recettes diminuaient. Ces deux tendances se renforcent désormais. Le ministère des Finances a déclaré que les dépenses publiques liées à la guerre s’élevaient à 5 milliards de NIS en octobre et que la baisse des recettes était estimée à 3 milliards de NIS. La moitié de la baisse des recettes s’explique par les dommages causés à l’activité économique et le reste par le report du paiement des impôts dû aux facilités de perception des impôts.