Entre le RN et Israël, une longue histoire tourmentée.

Rompant avec les sorties propalestiniennes de son père, Marine Le Pen s’est peu à peu rangée du côté d’Israël, contre le fondamentalisme islamiste. Elle défilera dimanche contre l’antisémitisme.

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La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national Marine Le Pen aux côtés de ses collègues députés Laure Lavalette (à droite) et Thomas Menage (à gauche), lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, à Paris, le 6 février 2023.

 

Le propos se veut un brin provocateur : « Le Rassemblement national est le meilleur bouclier pour les Français de confession juive. » Sur tous les plateaux de télévision, le président du Rassemblement national répète le nouvel élément de langage de son mouvement. La condamnation sans équivoque par le parti de Marine Le Pen des atrocités commises par les terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, lui a permis de poser une pierre nouvelle à son édifice de « dédiabolisation ».

Le parti ne cesse, depuis lors, de pointer l’antisémitisme issu de la gauche radicale ou de l’islamisme.

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