Des milliers de civils palestiniens ont fui mercredi le nord de la bande de Gaza pilonnée par les bombardements d’Israël, qui affirme resserrer son étau sur la ville de Gaza et sur les combattants du Hamas, rejetant de nouveau tout cessez-le-feu avant la libération des otages détenus par le mouvement islamiste. Voici le fil du 8 novembre.

– Le Premier ministre israélien a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages.

– Cinquante mille civils ont fui mercredi du nord de la bande de Gaza vers le sud, a affirmé l’armée israélienne, alors que les combats entre ses soldats et le Hamas se concentrent dans le nord du territoire où se trouve la ville de Gaza.

– Côté israélien, au moins 1 400 personnes sont mortes, en majorité des civils tués le jour même de l’attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes. L’armée israélienne a publié les noms de deux soldats tués dans les combats à Gaza, portant à 33 le nombre des militaires morts depuis le début de l’offensive terrestre.

– Treize ONG, dont Médecins sans frontières (MSF) et Amnesty International, ont appelé le président français Emmanuel Macron et les autres dirigeants et responsables attendus jeudi à Paris pour une conférence internationale humanitaire, « à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.

– Trois combattants « pro-iraniens non syriens » ont été tués mercredi dans des frappes aériennes israéliennes ayant visé des positions du Hezbollah libanais, allié de Damas et du mouvement palestinien Hamas, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme(OSDH). D’autres raids aériens israéliens ont visé des sites syriens de défense anti-aérienne dans le sud du pays.

Une cargaison de fournitures médicales et de médicaments est parvenue à l’hôpital Al-Shifa dans le nord de la bande de Gaza, ont indiqué mercredi soir les Nations Unies, avertissant toutefois qu’il en fallait davantage.

Dans une déclaration commune, les chefs de l’Agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont indiqué que l’aide avait atteint le plus grand hôpital de Gaza « malgré les risques énormes encourus par notre personnel et nos partenaires en raison des bombardements incessants ». Elles ont souligné que cette livraison de fournitures vitales n’était que la deuxième à atteindre l’hôpital, situé à Gaza-ville, depuis le début de la guerre, il y a plus d’un mois.

« Bien que bienvenues, les quantités que nous avons livrées sont loin d’être suffisantes pour répondre aux immenses besoins de la bande de Gaza », assurent Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, et Tedros Adhanom Ghebreyesus, son homologue de l’OMS.

FRANCE 24.

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