Appelés en renfort, les archéologues israéliens mettent actuellement leurs compétences au service de la recherche des restes des victimes du 7 octobre.
Les experts de l’Autorité israélienne des antiquités sont ainsi à pied d’œuvre pour se joindre aux efforts de fouille dans les maisons et les voitures calcinées lors du massacre qui a coûté la vie à 1 400 personnes.
« Nous utilisons des outils spécialement conçus pour les fouilles archéologiques », explique le Dr Amir Golani de l’Autorité israélienne des antiquités.
Les similitudes avec son métier s’arrêtent là, car il y a un monde, explique-t-il, entre rechercher des vestiges vieux de plusieurs siècles, et traquer les traces de leurs compatriotes, hommes, femmes et enfants.
« Nous identifions des morceaux de squelettes brûlés, des restes d’os, très nombreux », explique Vladik Lipshitz.
« Nous sommes confrontés à des choses difficiles. Il ne s’agit pas de vestiges datés de centaines ou de milliers d’années, mais d’atrocités qui nous touchent », déclare le Dr Joe Uziel, directeur de l’unité des manuscrits de la mer Morte à l’Autorité israélienne des antiquités.
Les archéologues ont jusqu’à présent identifié les restes d’au moins dix personnes portées disparues, et d’autres déjà inhumées.
« Nous avons réussi à récupérer des dizaines de restes d’individus, ce qui a mis fin à l’incertitude dans laquelle les familles étaient plongées », disent-ils. Une 50 de personnes sont toujours portées disparues.
« Mettre nos compétences au service de ces recherches est un devoir. C’est le moins que nous puissions faire », conclut Joe Uziel.
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