Près d’un mois depuis l’attaque massive du mouvement terroriste Hamas dans les kibboutzim aux abords de Gaza, la vie reprend peu à peu ses droits en Israël.

Avec le retour progressif de l’école, les embouteillages habituels ont repris dans la région de Dan.

Pourtant, beaucoup de stores restent baissés. Les chantiers sont à l’abandon, une grande partie des restaurants fermés.

L’activité économique du pays est freinée par le manque de main-d’œuvre. Près de 400 000 réservistes ont été appelés, et environ 150 000 personnes déplacées aux frontières nord et sud, sans accès à leurs lieux de travail: cela représente au moins dix pour-cent des actifs, une perte énorme pour ce pays de moins de 10 millions d’habitants.

Chaque jour qui passe au front coûte au pays 1 milliard de shekels, environ 230 millions de francs suisse. Ce n’est pas tout: le secteur du tourisme est à l’arrêt, et l’incertitude de la guerre freine, non seulement la croissance, mais aussi l’investissement.

LE TEMPS. COPYRIGHTS.

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