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Radio J. Le hightech d’Israël au service de la recherche d’otages. L’institut israélien de l’innovation.
Bonjour Ilana, Bonjour Chers auditeurs,
Chronique de Daniel Rouach,
A. Nous allons parler dans notre chronique de ce matin de la situation du hightech israélien en temps de guerre.
Tout d’abord il faut savoir que le hightech israélien n’a pas été vraiment touché physiquement par les missiles lancés par le Hamas. En effet les centres hightech d’Israël sont situés autour de Rehovot, Beersheva, Herzliya, Haïfa (Matam) et sont protégés par le « Dome de Fer ».
Pas une firme internationale du hightech n’a vu ses locaux attaqués. Que ce soit Google, Intel, Facebook pas un immeuble n’a été touché.
Un fait révélateur et significatif de l’actuel état d’esprit israélien : pour aider le hightech israélien à ne pas chuter (gros problèmes de trésorerie à attendre), l’Institut Israélien de l’Innovation a décidé de dégager en urgence d’énormes montants destinés aux startups locales. L’objectif est de ne pas voir s’effondrer des startups à haut potentiel (biotech, Intelligence artificielle…)
L’Institut Israélien de l’Innovation, contre toute attente, a donc décidé d’attribuer 300 millions de shekels qui seront distribués en urgence aux startups.
Une information peu connue : une partie du budget sera attribué à des « startups qui sauvent la vie des otages ».
Selon nos informations, les startups qui développent des logiciels de géolocalisation sont prioritaires.
B. A Tel-Aviv, la tech israélienne au service de la recherche des otages.
Selon le Times of Israel : « Armés d’intelligence artificielle et de programmes innovants, des travailleurs de la très dynamique tech israélienne s’emploient à trouver la trace des otages.
Le secteur de la tech est un pilier de l’économie israélienne, bénéficiant de l’expertise de sociétés spécialisées dans la cyber-sécurité. Ce dernier secteur n’a pas été touché par la guerre.
Des experts réunis dans les locaux de la société de communication Gitma BDO (Tel-Aviv) ont entrepris de mettre ces compétences au service de l’identification et de la recherche des otages. D’autres plateformes similaires se sont mises en place, s’appuyant sur des volontaires, experts de la tech.
De jeunes techniciens naviguent sur les réseaux sociaux, visionnent des images de l’attaque, des enlèvements. Elles sont ensuite analysées par des logiciels d’intelligence artificielle et de reconnaissance faciale, et recoupées avec les photos fournies par les familles d’otages ou de disparus.
Avec l’aide d’experts en géolocalisation, de programmeurs, d’arabophones, ce travail a rapidement permis d’offrir aux autorités une cartographie plus précise de qui a été enlevé et de leur dernière apparition. Les informations sont transmises à la cellule mise en place par l’armée sur la crise des otages ».
Les volontaires de Gitma BDO ont identifié environ soixante otages. « Nous sommes une salle de commandement civile. Notre objet principal est de sauver des vies », explique le directeur exécutif de Code Blue, une entreprise de management en situation de crise qui a aidé à mettre en place l’équipe de Gitam BDO.
Sur les écrans, des plans numériques de Gaza sont constellés de marqueurs de couleurs renvoyant à des données spécifiques sur les otages.
« Des gens ici ont quitté leur travail. Des directeurs-généraux, des responsables de départements IT d’entreprises, des fondateurs de compagnies, ils ont tout mis de côté pour venir ici et aider », dit Ido Brosh, 24 ans, programmeur chez Gitam BBDO et qui dit avoir une expérience dans le renseignement militaire.
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