S&P abaisse la perspective de la note d’Israël à négative sur fond de guerre contre le Hamas

L’agence de notation s’attendre à une contraction de 5 % du PIB d’Israël au quatrième trimestre en comparaison du troisième, avant un rebond début 2024

L’agence de notation S&P Global Ratings a annoncé mardi qu’elle abaissait la perspective de crédit d’Israël de stable à négative, citant les risques d’élargissement du conflit entre Israël et le Hamas et son impact potentiel sur l’économie.

Dans une note, l’agence indique: « La perspective négative reflète le risque que la guerre entre Israël et le Hamas s’étende plus largement ou affecte les indicateurs du crédit d’Israël de manière plus négative qu’attendu ».

« Nous présumons actuellement que le conflit restera concentré sur Gaza et ne durera pas plus de trois à six mois », ajoute S&P.

Le 7 octobre, des terroristes du Hamas ont infiltré le sud d’Israël depuis la bande de Gaza, menant une attaque sanglante contre des civils d’une ampleur et d’une violence jamais vues depuis la création d’Israël en 1948. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour « anéantir  » le Hamas, pilonnant les infrastructures du groupe terroristes dans la bande de Gaza.

Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils le jour de l’attaque, selon les autorités israéliennes qui ont également identifié 220 otages enlevés par le Hamas.

La décision de S&P de passer la perspective de la note « AA- » d’Israël à négative intervient moins d’une semaine après que les agences de notation Moody’s et Fitch ont soumis à examen la note de la dette à long terme d’Israël –actuellement à A1– en vue d’une possible dégradation.

S&P dit s’attendre à une contraction de 5 % du PIB d’Israël au quatrième trimestre en comparaison du troisième, avant un rebond début 2024.

Parmi les raisons citées : des disruptions économiques liées à la sécurité, un volume d’affaires réduit, ainsi que la conscription de réservistes

Des mesures budgétaires d’aides aux ménages et entreprises, ainsi qu’une augmentation des dépenses de défense devraient également accroître le déficit public, selon S&P.

Times of Israel.

COPYRIGHTS.

Partager :