Les chantiers sont à l’arrêt faute de main-d’œuvre et le tourisme est sinistré. Mais, malgré le départ dans l’armée de plus d’un salarié sur dix de la tech, l’activité n’est pas paralysée.
LE FIGARO. Jérusalem
« L’économie israélienne plie, mais ne rompt pas. Elle fait preuve de résilience malgré les coups très durs assénés en termes de victimes et de dégât matériel depuis le début de la guerre contre le Hamas.
L’activité tourne au ralenti, mais elle n’a pas été paralysée. Tous les services vitaux, tels la fourniture d’électricité, d’eau, de carburants, les ports, l’aéroport international, les transports routiers ou les services bancaires fonctionnent normalement.
Seul Tamar, un des champs gaziers israéliens au large des côtes de la Méditerranée, a été mis à l’arrêt de crainte d’une attaque de roquettes du Hamas, sans que cette décision affecte la production d’électricité. Les centres commerciaux, qui avaient fermé boutique plusieurs jours, ont progressivement rouvert leurs portes, de même que la plupart des magasins, même si les clients se font plutôt rares.
Mais cette apparente normalité est trompeuse. Les entreprises sont confrontées à un véritable casse-tête dans la gestion du personnel ».