De nombreux secteurs fonctionnent en sous-effectifs et au ralenti. Un pan entier de l’économie s’est mis au service des soldats et des déplacés.

LE FIGARO.

«Une semaine après le massacre, nous sommes de retour.» Noor Pakhtsiarez, un employé de Beeri Printing Press, la plus ancienne imprimerie du pays, ne cache pas son émotion. Lundi, l’établissement, qui se situe au cœur du kibboutz de Beeri, décimé par une attaque du Hamas qui a fait 112 victimes, a rouvert ses portes.

C’est ici, à moins de 5 kilomètres de Gaza, que sont imprimés livres, chèques bancaires, permis de conduire et autres formulaires officiels.

Vêtu d’un gilet pare-balles, le président israélien, Isaac Herzog, avait fait le déplacement à Beeri, déserté par ses survivants, devenu une base de repli de Tsahal.

«Nous disons aujourd’hui au monde entier: “Rien ne pourra nous briser.” Cette imprimerie est une source de fierté, la fierté du kibboutz Beeri», a déclaré le chef de l’État.

La réouverture, encore partielle, de l’imprimerie de Beeri illustre la résilience du tissu économique israélien.

LE FIGARO.

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