La high-tech israélienne lance une collecte pour les orphelins.

Avec à sa tête 20 fondateurs et directeurs de start-ups, l’Israeli Children’s Fund s’est donné pour objectif de lever la somme de 100 millions de dollars

Un bénévole gonfle des ballons pour les enfants du kibboutz Nir Am, près de Gaza, qui ont fui les combats dans le sud pour se rendre à l'hôtel Herods à Tel Aviv, le 9 octobre 2023. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israël)

Un bénévole gonfle des ballons pour les enfants du kibboutz Nir Am, près de Gaza, qui ont fui les combats dans le sud pour se rendre à l’hôtel Herods à Tel Aviv, le 9 octobre 2023. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israël)

Un groupe d’une vingtaine de fondateurs ou de directeurs-généraux de start-ups ou de firmes de capital-risque ont créé un fonds visant à récolter cent millions de dollars – une somme qui sera versée aux enfants qui ont perdu un parent ou leurs deux parents lors de l’assaut brutal et meurtrier commis par le groupe terroriste du Hamas dans les communautés du sud du pays.

L’Israeli Children’s Fund est dirigé par une équipe comprenant Amit Rosenzweig, fondateur d’Ottopia, un fabricant israélien de technologies à distance pour les véhicules autonomes ; Tomer Levy, directeur-général de la start-up Logz.io, spécialisée dans l’intelligence artificielle et Michelle Latzer, co-fondatrice et directrice-générale de la compagnie de fintech Tweed. Parmi les autres partenaires, Tom Livne, directeur-général de Verbit, entreprise licorne de la galaxie technologique et Eyal Niv, partenaire au sein de la firme de capital-risque israélienne Pitango.

Israël vient d’entrer dans la deuxième semaine de sa guerre contre le Hamas après l’attaque terroriste barbare qui a été perpétrée dans les communautés du sud du pays, le 7 octobre. Des terroristes du Hamas se sont infiltrés dans les villes, assassinant les résidents, ont tué des familles entières, brûlé vifs les habitants, violé les femmes, assassiné des bébés et pris en otage environ 200 personnes. Plus de 1 400 personnes – en majorité des civils – ont été tués et 3 300 personnes au minimum ont été blessées.

« Lorsque nous nous sommes embarqués dans ce projet, nous avions fermement dans nos cœurs et dans nos esprits la tragédie et la crise humanitaire qui a suivi l’attaque brutale du Hamas, le samedi 7 octobre », a dit Rosenzweig, l’un des initiateurs de ce projet. « Ces enfants, à qui une réalité dure a été imposée, représentent notre avenir collectif et nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à dépasser les traumatismes et à s’épanouir ».

Le fonds cherche, dans un premier temps, à soulever des capitaux par le biais d’une campagne médiatique et par le bais d’une campagne de financement participatif puis elle se tournera vers des donateurs fortunés, des compagnies du secteur technologique, des bureaux familiaux et de capital-risque.

« Plus tard, nous parlerons avec des entreprises publiques, avec des banques, etc… en Israël et à l’étranger », a dit Rosenberg. « Notre équipe est connectée au secteur high-tech tout entier. »

L’objectif poursuivi par le fonds est d’offrir un soutien financer immédiat aux familles qui ont dorénavant la tutelle des enfants qui ont vécu l’expérience traumatisante du terrorisme, et de répondre à leurs besoins financiers immédiats.

S’engageant à verser 100 000 dollars à chaque enfant orphelin, en leur offrant un soutien et un encadrement, cette aide accompagnera les enfants de la naissance jusqu’à l’âge de 22 ans, assurant la transition vers des foyers d’accueil, des parents adoptifs ou des tuteurs légaux qui ont tous dorénavant des responsabilités financières supplémentaires, ont fait savoir les créateurs du fonds dans un communiqué.

« Malgré le soutien apporté par le pays, l’ampleur des besoins est malheureusement trop vaste pour que l’État s’y attaque seul », ont-ils ajouté. « Les entrepreneurs high-tech du pays se sont donc mobilisés pour assumer cette responsabilité ».

Toutes les compagnies et toutes les firmes participant au fonds utiliseront bénévolement leurs ressources, servant de mentors et de guides virtuels, pour lier les enfants à l’industrie des hautes technologies et pour leur permettre d’accéder à des opportunités variées tout en offrant autant de soutien que possible.

TIMES OF ISRAEL.

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