« La Start-Up Nation est en guerre ».
Fer de lance de l’économie du pays, le secteur high tech qui représente 14 % des emplois et 1/5ème du PIB, n’est pas épargné. « La Start-Up Nation est en guerre », écrivait mardi le consultant Amir Mizroch sur le réseau LinkedIn.
De fait, alors que les forces vives des hautes technologiques étaient particulièrement mobilisées, au cours de ces dix derniers mois, dans les rues du pays, pour prendre part aux manifestations « pro démocratie » et contre la réforme judiciaire prônée par le gouvernement israélien, elles se retrouvent en première ligne pour faire bloc et soutenir l’effort de guerre.
« Dans leur vie civile, ces hommes et ces femmes sont fondateurs, chefs de produit, directeurs d’exploitation, ingénieurs logiciels, au sein de startups ou de multinationales de la tech. Ils ont tous répondus présents à l’appel à grande échelle des réservistes.
Selon les premières projections de la banque Hapoalim, la contre-offensive – baptisée « Glaives de fer » coûtera à Israël au bas mot 6,4 milliards d’euros (27 milliards de shekels).
À l’heure actuelle, on peut supposer que les coûts de la guerre actuelle s’élèveront à au moins 1,5 % du PIB, ce qui signifie une augmentation du déficit budgétaire d’au moins 1,5 % du PIB dans l’année.
NATHALIE HAMOU. COPYRIGHTS LA TRIBUNE.