Le président des Républicains, Eric Ciotti, a demandé dimanche dans un courrier adressé à Emmanuel Macron de « cesser tout financement » de l’Autorité palestinienne, « tant que nous n’obtiendrons pas des garanties solides sur l’usage des subsides internationaux », au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël.

« Par sa faiblesse et sa corruption, l’Autorité palestinienne porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle », estime le député des Alpes-Maritimes, qui condamne « avec une fermeté absolue ces menées terroristes » et apporte « un soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël qui a le droit inaliénable de se défendre face aux factions qui veulent sa destruction depuis 65 ans ».

En appelant le chef de l’Etat « solennellement à agir au nom de la France », Eric Ciotti considère que « l’Europe ne peut pas continuer à financer une structure gouvernementale » qui « n’a plus d’autorité que le nom », selon lui « incapable de jouer son rôle face aux groupements terroristes qui gangrènent les territoires palestiniens et qui contrôlent depuis de nombreuses années la bande de Gaza ».

Installée en Cisjordanie et présidée par Mahmoud Abbas, l’Autorité palestinienne n’a pas de contrôle sur Gaza, d’où sont parties les attaques du Hamas contre Israël.

Le patron de LR demande également de « couper définitivement les vivres aux organisations terroristes comme le Hamas », en « prenant toutes les dispositions au niveau national pour priver les puissances étrangères qui participent au financement des terroristes de tous les avantages dont ils peuvent disposer en France, au premier rang desquelles figure le Qatar ».

L’Etat hébreu, qui déplore plus de 1300 morts et des dizaines de personnes détenues, a commencé à riposter à l’opération du Hamas en bombardant Gaza où il y a plus de 300 morts, selon les autorités locales.

M. Macron s’était entretenu samedi avec le président israélien, Isaac Herzog, et le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, mais aussi avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ainsi que le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le chef du gouvernement libanais, Najib Mikati, en leur exprimant « sa préoccupation face à la situation » et « l’importance de condamner sans équivoque les attaques terroristes menées contre Israël, ses soldats et sa population ».

Times of Israël.

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