Un acte d’accusation a été déposé ce mardi contre un médecin de Tel Aviv, qui aurait importé de l’étranger du GBL, plus connue comme « la drogue du viol ». Le bureau du procureur a demandé l’extension des conditions restrictives imposées à l’accusé, en raison de l’abus de la confiance qui lui avait été accordée en vertu de sa position.
L’acte d’accusation mentionne que le service des douanes a saisi début août un colis envoyé des États-Unis contenant une substance soupçonnée d’être le GBL. Dans la demande de prolongation des conditions restrictives, il est indiqué que l’accusé – homosexuel et aimant se travestir – a reconnu avoir importé ces drogues de l’étranger tout en affirmant « utiliser ces drogues pour enlever des faux cils et à des fins sexuelles ».
A la suite de cette saisie, une perquisition a été menée au domicile du médecin en septembre, où d’autres drogues de ce type ont été saisies, ainsi que de la kétamine, de la MDMA, de la méphédrone, du chanvre et de la psilocine (champignons hallucinogènes).
L’accusé, âgé de 35 ans, a d’abord affirmé qu’une partie des drogues trouvées à son domicile appartenait à son partenaire, avant de se rétracter et de reconnaître que toutes les drogues saisies lui appartenaient.
« L’accusé est médecin urgentiste dans un hôpital, qui de par sa position, est parfaitement conscient des risques liés à la consommation de drogues », a déclaré l’avocat Nitzan Friedman du bureau du procureur du district de Tel Aviv. « Malgré cela, il importait et possédait divers types de drogues en quantités commerciales, y compris des drogues dures considérées comme des « drogues du viol ».
Diverses propriétés font de ces substances les candidates idéales en vue d’une utilisation malveillante. Il s’agit soit d’une poudre incolore soit d’un liquide au goût salé ou légèrement savonneux, et pratiquement inodore. Elles sont miscibles àl’eau et passent inaperçues dans une boisson, si bien qu’elles sont souvent impliquées dans des affaires de viol ou d’agression sexuelle.
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