Israël consolide sa place en Asie centrale.
Le ministre des Affaires étrangères israélien s’est rendu en Azerbaïdjan et au Turkménistan, deux pays frontaliers de l’Iran.
L’Etat hébreu avance ses pions en Asie centrale et lance ainsi un message aux responsables iraniens, qui menacent régulièrement l’Etat hébreu de « destruction ».
Les déclarations sont une chose, les actes en sont une autre. Mais lorsque le geste est joint à la parole, le message est encore plus clair. « Je suis venu ouvrir une ambassade israélienne à 17 km de la frontière avec l’Iran […] La relation avec le Turkménistan est d’une grande importance sécuritaire et politique, et cette visite renforcera la position de l’Etat d’Israël dans la région », déclarait Eli Cohen, ministre israélien des Affaires étrangères à Achgabat, capitale du Turkménistan, jeudi dernier.
C’était la première visite d’un ministre israélien des Affaires étrangères dans ce pays d’Asie centrale depuis celle de Shimon Pérès en 1994, un an après le début des relations diplomatiques entre les deux pays, consécutives au démantèlement de l’Union soviétique.
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