La société américaine de cybersécurité CrowdStrike a annoncé mardi l’acquisition de la start-up israélienne de sécurité adossée au cloud, Bionic, pour renforcer ses outils de protection et aider les entreprises à lutter contre les problèmes de sécurité de leurs applications.

Les conditions financières de l’acquisition n’ont pas été précisées. Les estimations de la presse israélienne font état de quelque 350 millions de dollars.

Depuis sa création en 2019 par son PDG, Idan Ninyo, et son directeur technique, Eyal Mamo, Bionic, dont le siège social se trouve aujourd’hui à Palo Alto, a levé près de 82 millions de dollars de fonds. En mars 2022, la start-up a levé 65 millions de dollars grâce à la société de capital-risque new-yorkaise Insight Partners, afin de stimuler les investissements en R & D et d’augmenter ses personnels affectés à la vente et à la relation clients. Les investisseurs historiques – Cyberstarts et Battery Ventures – ont également pris part à la levée de fonds.

Le travail hybride est la norme depuis la pandémie de COVID-19, les entreprises utilisent toujours plus d’applications logicielles pour leurs opérations quotidiennes et la transformation numérique déplace les centres de données vers le cloud. La rapidité de ces changements est une aubaine pour les ransomwares sophistiqués, les attaques de logiciels malveillants et autres violations, ce qui implique d’étendre la portée des outils de protection au-delà des seules infrastructures cloud et réseau qui permettent aux logiciels de tourner.

C’est là qu’intervient Bionic. La start-up a construit une plate-forme de gestion de la sécurité des applications (ASPM), qui, selon la startup, identifie et cartographie toutes les applications et tous les flux de données entre fournisseurs de services cloud afin d’identifier et gérer les menaces et vulnérabilités de sécurité des entreprises et organisations. Elle a pour clients GSK, Armis Security et Freddie Mac.

« Bionic a été fondée en partant du constat que, en matière de risques liés aux applications, on ne peut pas protéger ce que l’on ne voit pas. Nous avons créé une sorte de ‘Google Maps des applications’, qui donne une image complète des risques de sécurité des applications d’une manière vraiment fluide, sans interférer avec le processus de développement », explique Ninyo.

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