Après plus de 130 années passées sur le campus historique du 79, avenue de la République au cœur de Paris XI, ESCP lance son programme de rénovation et déménage provisoirement sur le campus de Champerret, dans le XVIIe arrondissement, le temps du projet. Tous les ans des étudiants de Tel-Aviv University ont des cours à l’ESCP. Ils pourront bénéficier d’un emplacement unique.

Le campus de Champerret profite d’une vue imprenable sur la Tour Eiffel depuis certaines salles de cours ! D’une superficie de 17 000 m², de nombreux aménagements et travaux sont en cours de réalisation afin d’accueillir les étudiants en septembre 2023 pour une durée de 4 ans dans les meilleures conditions.

 

  • DANS NOS ARCHIVES.
  • ISRAELVALLEY SPECIAL. (Daniel Rouach). Les Universités israéliennes de management aiment beaucoup accueillir des étudiants Français pour des semestres d’études. Ces derniers représentent une source de revenus importante et sont considérés comme souvent brillants.
  • C’est le cas de IDC à Hertzliya qui accueille les bras ouverts des jeunes français de talent. Mais en matière de coopération inter-universitaire entre Israël et la France dans le domaine du management, les résultats ne sont pas à la hauteur entre Business School françaises et Israéliennes.
  • Le Groupe HEC a toujours hésité avant de signer des accords de grande envergure avec Israël. Un des Dean d’HEC (en place durant plus de dix ans) avait refusé toute coopération formelle avec Israël. Ce Dean n’avait jamais parlé formellement de boycott académique d’Israël. Si cela avait été le cas, les portes se seraient fermées aux étudiants de HEC dans les grands campus américains, très engagés dans le front anti-boycott.

  • L’INSEAD, implantée à Fontainebleau, possède un statut spécial (hors système d’éducation Français), et accueille tous les ans de nombreux israéliens qui font un MBA. Après leur diplôme à l’INSEAD des salaires astronomiques leurs sont proposés par les employeurs.
    Le nombre d’israéliens qui résident en France pour des études de management est faible. Pas plus de 20-30 étudiants par an.
  • Peu de Professeurs israéliens viennent en France pour des enseignements et recherche dans le domaine du management.
  • Les profs israéliens sont obnubilés par les Etats-Unis. Il faut reconnaître que les grandes universités américaines de management offrent des honoraires et salaires énormes, et qui n’ont rien à voir avec les salaires français. Les budgets de recherche israélo-américains en management sont énormes.

    Les universitaires israéliens sont très peu informés sur l’importance des Grandes écoles françaises. Ils connaissent par coeur le système américain. Kellog’s, Wharton, Harvard, le MIT, American University, Stanford, University of California … ont des relais hyperactifs en Israël. Ils sont souvent persuadés que le Français ne parle pas l’Anglais. Ce qui est ridicule. Impossible d’être sélectionné dans une grande école en France sans parler un Anglais de bon niveau.

    Depuis quelques années des initiatives ont eu lieu. Des missions d’étudiants français en Israël se multiplient. L’ESCP a toujours été depuis 15 ans active sur l’axe France-Israël. Un accord cadre a même été signé avec le Technion. L’Université de Tel-Aviv a un accord avec l’ESCP.

    A HEC et ESSEC des actions ont eu lieu. Ce sont les associations étudiantes qui jouent le rôle de moteur de la coopération. La Fondation France-Israël joue un rôle important qui mérite d’être souligné. L’Ambassade de France en Israël, très dynamique, a joué un rôle de catalyseur. Des associations d’anciens étudiants des grandes écoles jouent un rôle essentiel. Mais sans missions terrain, impossible d’aller plus loin.

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