Les investissements dans les startups israéliennes spécialisées dans les sciences de la vie et les technologies de la santé ont chuté de près de 40 % lors des six premiers mois de l’année, selon un rapport de l’Israel Advanced Technology Industries (IATI), organisation représentative des entreprises de haute technologie d’Israël.

Selon le rapport, au premier semestre de cette année, les entreprises israéliennes des sciences de la vie ont levé 1,4 milliard de dollars, contre 2,4 milliards de dollars à la même période l’an dernier et 3,4 milliards de dollars en 2022. Le nombre de transactions a chuté de 47 %, passant de 158 au premier semestre 2022 à 83 cette année.

L’industrie des sciences de la vie et des technologies de la santé comprend quatre grands sous-secteurs : la santé numérique, les dispositifs médicaux, la biotechnologie et les thérapies pharmaceutiques.

La forte baisse des levées de fonds et la diminution de l’activité du capital-risque et d’autres investisseurs sont le résultat de facteurs mondiaux et locaux comme l’inflation, les taux d’intérêt et les incertitudes des marchés, explique le rapport. La part des capitaux levés par les investisseurs étrangers au cours du premier semestre 2023 s’est élevée à quelque 700 millions de dollars, soit une baisse de près de 60 % par rapport aux 1,6 milliard de dollars levés au cours de la même période l’an dernier. La part des fonds levés par les investisseurs israéliens est passée à 25 %, contre 22 % au cours du premier semestre de l’an dernier.

Dans un environnement macro-économique déjà difficile et des cadres, en Israël comme à l’étranger, qui s’attendent à un ralentissement de la croissance des revenus cette année, les dirigeants locaux des technologies de la santé ont déjà mis en garde contre les dangers que les changements proposés par le gouvernement pour affaiblir le système judiciaire pourraient poser à l’industrie. Nombre de fondateurs et d’entrepreneurs du secteur des nouvelles technologies craignent que la refonte judiciaire érode la démocratie et en affaiblisse les contrepouvoirs, et dissuade les investisseurs – en capital-risque et autres – d’investir dans le pays.

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