Le maire de New York, Eric Adams, a entamé lundi une visite de trois jours en Israël, son premier déplacement dans l’Etat hébreu depuis qu’il dirige la mégalopole américaine. L’édile a débuté son voyage en se rendant à Jérusalem où il a rencontré le maire de la ville Moshe Lion et visité le marché Mahane Yehuda (1).

Un peu plus tôt, Eric Adams s’était rendu au Campus des Arts de Jérusalem pour un événement organisé par la Fédération UJA de New York et le Mouvement de Combat contre l’Antisémitisme, lors duquel il a rencontré des chefs religieux juifs, musulmans et chrétiens.

(1) Le marché Mahane Yehuda, connu également comme le « shouk » (« le marché » en hébreu), est une curiosité de Jérusalem à visiter tout comme le mont du Temple et les autres curiosités historiques. MahaneYehuda doit son éclat à la foule bdigarée  de ses vendeurs et de ses acheteurs qui s’y bousculent tous les jours de la semaine et aussi à la diversité des marchandises que peut y trouver.

Durant la journée, dans les passages étroits du marché, on peut rencontrer les représentants divers de la société israélienne : les habitants de Jérusalem et ceux des autres villes, les Ashkénazes et les Séfarades, les gens religieux et les gens laïques, les riches et les pauvres. Le marché limité par les rues Yaffo et Agripas couvre une surface assez grande située en face du quartier tranquille et confortable de Nahalaot. Initialement tout le marché était découvert, mais aujourd’hui certaines parties ont été couvertes pour protéger les vendeurs et les  acheteurs lors des jours de pluie.

Le choix de la marchandise offerte est immense, mais les vendeurs crient à tue-tête les prix même pour les produits les plus ordinaires. Ces dernières années, le nombre de cafés et restaurants installés dans les allées du shouk ou à ses abords n’a fait qu’augmenté et on peut aujourd’hui déguster les plats de la cuisine traditionnelle de Jérusalem comme ceux de la cuisine du Proche-Orient tout en faisant ses courses. Des boutiques et magasins de designers sont aussi apparus et cela reflète une des caractéristiques du vrai marché israélien,  l’union du nouveau et de l’ancien, de la mode et de la tradition.

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