EPISODE 8. Un roman imaginaire d’Alexandra Kislev. Réunion entre Zelinsky et Poutine à Tel-Aviv. Quartier Général de Tsahal.

Par |2023-08-22T10:02:07+02:0022 Août 2023|Catégories : DEFENSE|

Un roman imaginaire d’Alexandra Kislev (1) qui se déroule principalement au Selina Beach Hôtel de Tel-Aviv. (Attention! Il s’agit bien d’un roman-fiction en plusieurs épisodes).

EPISODE. 8. Réunion entre Zelinsky et Poutine à Tel-Aviv. Quartier Général de Tsahal.

Noa Roth, la fille de Netanyahou (la fille de sa première femme) a été invitée à participer à la rencontre Zelinsky/Poutine. Une grande surprise… Contrairement aux voeux de Zelinsky la réunion a bien lieu à Tel-Aviv. Le Chef d’Etat Major de Tsahal préside la réunion. Une visite du Quartier Général est prévue.

NOUS ATTENDONS L’AVIS DE LA CENSURE MILITAIRE AVANT DE PUBLIER CET EPISODE. PATIENCE CHERS LECTEURS… En attendant un peu de lecture :

RENSEIGNEMENTS. Localisé dans un labyrinthe de tunnels souterrains sous le quartier général de Tsahal à Tel-Aviv, I-NET est le centre d’opérations 24h/24 et 7j/7 qui synthétise les renseignements open source, pour l’establishment de la défense israélienne.

I-NET est la plus grande ressource en ligne interne de Tsahal et de la communauté du renseignement israélien. Créé en 2013, I-NET se concentre sur le suivi et la conservation d’informations open source pour la communauté du renseignement d’Israël. Il a été créé lorsque les hauts responsables ont réalisé que leur appareil traditionnel standard ne pouvait pas gérer le volume massif de données provenant des milliards d’éléments entrants.

I-NET a aussi quelques aspects traditionnels. Il y a des analystes et des rédacteurs spécialement formés, parlant couramment l’arabe et certains également le farsi, qui sont capables de mieux suivre les nouvelles régionales concernant les voisins sunnites d’Israël, ainsi que l’Iran et ses supplétifs.

Deux fois par jour, au minimum, vers 11h30 et 18h, I-NET envoie une édition électronique directement au chef du renseignement de Tsahal, qu’il peut lire sur son téléphone portable pendant qu’il exerce ou effectue diverses autres activités. En plus de ces deux éditions spéciales, I-NET envoie des « push » concis directement aux hauts responsables de la défense et de la défense politique lorsqu’un événement spécial se produit,de la même manière que les médias civils donnent des mises à jour soudaines sur les dernières nouvelles.

T., l’actuel chef d’I-NET, est habillé en civil et semble inhabituellement ouvert et extraverti pour un membre de l’establishment du renseignement. Alors que la plupart des membres du personnel d’I-NET sont des officiers en uniforme, l’agence est composée d’une minorité importante de civils ayant une expérience antérieure pertinente entre le renseignement et les médias civils. En plus de la personnalité extravertie de T., la recette secrète qui fait fonctionner I-NET semble être l’attitude médiatique et open source, attachée à cet établissement de renseignement secret.

Malgré l’ouverture personnelle de T., il faut subir plusieurs contrôles de sécurité distincts et recevoir des autorisations supplémentaires pour pénétrer de plus en plus profondément dans le sanctuaire du renseignement.

T. a estimé que l’establishment de la défense d’aujourd’hui s’appuie toujours sur 60 % de ses données collectées à partir de sources classifiées, que ce soit par l’espionnage humain, le renseignement électromagnétique ou d’autres moyens de cybertechnologie. Mais la révolution est qu’il y a eu une forte augmentation des données critiques analysées, avec environ 40 % provenant désormais d’informations open source,telles que celles fournies par I-NET.

Lorsque le Premier ministre ou les membres du cabinet de sécurité lisent les informations, ils doivent pouvoir avoir une vision plus large de ce que signifient toutes ces informations disparates. Ils ont besoin de savoir quels éléments d’information ne font que du « bruit » et pourraient conduire à un terrier de lapin sans intérêt ; et quelles informations sont diffusées intentionnellement à titre de désinformation.

Le fait qu’I-NET soit distribué exclusivement par voie électronique constitue une révolution distincte dans la vitesse à laquelle les principaux décideurs peuvent recevoir des données. Cela contraste avec la majeure partie de l’histoire du renseignement moderne, où des documents d’information spéciaux ont surtout été rédigés et transportés physiquement d’un bureau à l’autre.

Le Premier ministre reçoit toujours un briefing quotidien sur le renseignement le matin sur papier, mais une grande partie de ce que lui et le chef de Tsahal peroivent découle automatiquement du travail d’I-NET tout au long de la journée. Ce processus qu’orchestre le chef du renseignement de Tsahal est désormais strictement électronique.

Selon T., « le rapport sur la situation du renseignement est présenté au chef de Tsahal sur une base hebdomadaire. Ce qui implique la préparation et le travail directs du chef de l’analyse du renseignement de Tsahal et de ses assistants, ainsi que de l’équipe média d’I-NET.

“Chaque semaine, nous décidons quels problèmes et messages centraux doivent être mis en évidence, et sur cette base, nous construisons un produit visuel qui transmet l’histoire du renseignement – y compris des infographies et des vidéos – et les questions essentielles que  le chef de l’analyse du renseignement de Tsahal présente aux échelons supérieurs », a expliqué T. Il a ajouté qu’une fois que le chef de Tsahal a vu la présentation, d’autres personnes autorisées de haut rang ont accès à ce produit de travail I-NET.

Marié et père de deux enfants, T. a 37 ans et est docteur en études arabes. Il fait partie d’I-NET depuis 10 ans, avec une expérience antérieure de travail pour l’unité de renseignement 8200 de Tsahal, ainsi que pour le bureau d’information de la Chaîne 12.

Il a qualifié son travail de très stimulant et passionnant. « Il y a beaucoup de défis. Nous devons raconter le récit du renseignement et développer un produit stellaire pour les hauts fonctionnaires, tout en conservant la pointe de la lance pour la collecte de renseignements open source en termes de développements et de pratiques technologiques et médiatiques », a-t-il déclaré.

Un article d’I-NET obtenu le 18 juin, était intitulé “Crypto-monnaie : la manière dont elles sont échangées et le contexte de sécurité“.

Cet article indiquait que “l’utilisation de la crypto-monnaie représente un danger croissant que les organisations terroristes et les pays faisant l’objet de sanctions les utilisent” pour éviter que leurs mouvements financiers et les violations des sanctions ne soient détectés. En outre, l’article a noté qu’il existe déjà des centaines de millions d’utilisateurs de crypto-monnaie et que la valeur marchande de l’industrie a atteint environ un billion de dollars. Ensuite, l’article d’I-NET décrivaitle fonctionnement de la crypto-monnaiedans le monde numérique de la blockchain et des « portefeuilles » numériques.

A., 41 ans, est de Shoham et a deux enfants. Auparavant, elle a été officier du renseignement de l’armée de l’air et a travaillé pour YNET pendant une décennie. Elle travaille chez I-NET depuis huit ans et est rédactrice en chef. A. a déclaré que son défi était de « relier le texte au contexte politique et militaire plus large », ainsi que de rendre les titres et la présentation plus clairs et plus susceptibles d’attirer l’attention des principaux décideurs.

Il y a eu des cas où elle a répondu à des demandes de la part de hauts collaborateurs du Premier ministre ou du ministre des Affaires étrangères pour mieux comprendre un élément qu’ils avaient reçu d’I-NET sur leurs téléphones portables. De plus, elle a reçu des appels du bureau du chef de Tsahal au milieu de la nuit au sujet d’articles I-NET.

A. dirige également un cours pour former les nouvelles recrues d’I-NET afin qu’elles répondent à ses diverses normes journalistiques et de renseignement, et elle travaille à l’amélioration des outils en ligne d’I-NET pour la diffusion d’informations. Elle s’implique également fortement dans la gestion de ses podcasts, une autre manière d’informer.

Pendant la pandémie de COVID-19, I-NET, comme de nombreuses autres organisations, a transféré des aspects importants de ses opérations sur Zoom. Bien que cela ait ralenti certaines choses, A. a déclaré que l’expérience d’utiliser Zoom plus fréquemment par la suite l’a aidée à améliorer la conduite d’entretiens en ligne avec des responsables de Tsahal et lui a permis de produire des aspects d’I-NET en utilisant le format VOD (vue à la demande).

Elle a ajouté qu’I-NET dispose de son propre « écran vert » et d’autres outils visuels pour améliorer la qualité de production de ces médias orientés vidéo.

A 28 ans, E. a déjà neuf ans d’expérience chez I-NET et est aujourd’hui un haut fonctionnaire du département graphique. Elle a déclaré que le caractère unique de son rôle est qu’elle doit être une experte en arts graphiques et en technologie et doit également combiner cela avec une expertise sur la gamme de discours et de déclarations publiques du Hezbollah, et sur d’autres adversaires d’Israël et les présenter d’une manière qui parlera spécifiquement à la communauté du renseignement d’Israël.

Les aspects d’I-NET ressemblent à un site Web ordinaire. Au cours de la récente guerre de mai à Gaza, le nombre de visiteurs du site a pratiquement doublé – un signe clair de succès. Il existe également des luttes internes respectueuses et professionnelles au sein d’I-NET pour un placement plus visible de messages spécifiques sur le site. Certaines de ces batailles peuvent aller au-delà d’I-NET, et les responsables du renseignement plus concentrés sur les Palestiniens que sur le Liban peuvent chercher à faire campagne pour un meilleur placement de certains éléments dans l’espoir d’influencer les principaux décideurs.

I-NET a aussi d’autres dimensions qui le distinguent complètement de tout autre site.

Certains articles ne sont disponibles que pour 80 des responsables du renseignement les plus expérimentés et les plus spécialisés. Seuls T. et cinq à sept hauts responsables d’I-NET ont un accès complet au site, ainsi qu’à ce que les hauts responsables du renseignement décident d’avoir besoin d’accéder. Ceci, à son tour, aide à éclairer leurs décisions sur le contenu futur à rechercher ou à placer dans des endroits plus visibles sur le site.

Une autre caractéristique inhabituelle d’I-NET est qu’il s’agit peut-être du seul site sur la planète où les conversations sont prises au sérieux. Elles sont prises au sérieux par les modérateurs parce qu’elles sont prises au sérieux par ceux qui publient. Si sur les sites Web ouverts typiques, les discussions sont souvent prises en charge par des personnes en quête d’attention qui ne se soucient pas vraiment de la substance et des faits des questions en débat, I-NET a un lectorat autosélectionné qui est plus engagé dans un débat de fond – et , bien sûr, dans le respect de la chaîne de commandement.

Mais il y a de la place sur I-NET pour que cette déférence soit suffisamment limitée pour permettre un débat approfondi. Il existe également un kit d’outils spécial pour le partage d’articles et de talkbacks I-NET. Tous les grades qui ont accès à I-NET sont autorisés à rédiger des articles d’opinion, et il y a eu des milliers d’articles d’opinion, y compris des hauts fonctionnaires jusqu’aux commandants adjoints du renseignement de brigade ou même au chef du renseignement de Tsahal. L’IDF ne censure pas les éditoriaux d’I-NET tant qu’ils sont substantiels. Ces éditoriaux peuvent varier considérablement, allant de l’analyse du renseignement plus conventionnelle à l’analyse de l’impact politique des performances israéliennes à l’Eurovision sur la position internationale de l’État juif.

En 2018, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef du Mossad de l’époque, Yossi Cohen, ont pris la décision controversée de rendre public en détail l’opération réussie de l’agence d’espionnage, consistant à s’emparer des archives nucléaires secrètes de l’Iran sous son nez.

Alors que le succès tactique de l’opération a fait l’admiration de tous, tous les anciens dirigeants du Mossad ont critiqué la décision de rendre ses détails publics – au lieu de les partager discrètement avec la CIA et d’autres services de renseignement alliés.

T. ne se souvenait pas spécifiquement de la couverture de la question par I-NET, mais il a dit qu’il n’y aurait eu aucune raison pour que les agents du renseignement n’aient pas publié d’opinions critiques sur la décision de rendre publics les détails de l’opération, si c’était leur point de vue personnel.

Outre l’établissement régulier de renseignement pour Tsahal, il existe également des cas particuliers qui reçoivent des éléments du matériel I-NET, tels que le Centre du patrimoine et de la commémoration du renseignement israélien. L’un des hauts responsables et anciens hauts responsables du renseignement, Shlomo Mofaz (frère de l’ancien chef de Tsahal Shaul Mofaz), coopère régulièrement avec I-NET, dont les responsables organisent également diverses réunions et séances d’information avec d’autres responsables gouvernementaux et avec différentes branches de l’armée israélienne, comme l’armée de l’air et la marine.

Une partie de ce qui est fascinant à propos d’I-NET, c’est à quel point il semble avoir changé, même au cours de sa courte durée de vie de 10 ans, en particulier depuis le COVID, et à quel point il change régulièrement.

Dans un monde militaire où les changements peuvent prendre des années, voire des décennies, I-NET semble représenter une forme d’opérations élégante, qui se précipite pour suivre le monde environnant, qui évolue à un rythme rapide.

I-NET n’est qu’un bras de l’appareil de renseignement de Tsahal, mais avec l’augmentation constante du renseignement open source, son influence continuera probablement de croître.

L’armée israélienne possède son quartier général au coeur de Tel Aviv. L’actuel QG des Forces israéliennes de défense, surnommé Kirya (le campus, en hébreu), est implanté sur 19 hectares dans le centre de Tel Aviv.

Selon un article publié en France : « La célèbre Hakirya, qui n’est autre que le Quartier Général de l’armée israélienne, située en plein centre de Tel Aviv, devrait bientôt laisser place à un vaste complexe immobilier composé de 750 logements, de zones commerciales, de bureaux le tout sur une surface de 250,000 m² répartis entre plusieurs grattes-ciel de 40 à 60 étages. Située face aux tours Azrieli, à l’angle de l’avenue Menahem Begin et de l’avenue Kaplan, la célèbre Kirya, qui n’est autre que le Quartier Général de l’armée israélienne, devrait bientôt quitter le paysage telavivien ».

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EPISODE. 1. LE MEURTRE.

En face du Selina Beach Hotel de Tel-Aviv se trouve un hôtel capsule, le OPod. Un corps sans vie a été retrouvé le 08/08 par un employé Erythréen dans une des capsules de l’hôtel. Nul ne connait l’identité de la victime. Ce que l’on sait et qui a choqué l’employé qui devait nettoyer la capsule : le journal Haaretz était enfoncé dans la bouche du cadavre.

La police a débarqué à 6 heures du matin et tous les touristes de l’Hôtel on été évacués et transportés au Selina Beach Hotel (situé juste en face).

Une annonce qui présente l’hôtel capsule: « L’Hotel propose des chambres climatisées. Vous séjournerez à 1,9 km de la rue Shenkin, à 2,1 km du parc Meir et à 2,4 km du centre commercial Dizengoff Center. Cet hôtel capsule offre une vue sur la mer et possède une terrasse. Il n’y a pas de douches et toilettes à l’intérieur des capsules, mais elles sont communes, c’est un concept d’hôtel. Vous séjournerez à proximité du Suzanne Dellal Center for Dance and Theater, du musée Independence Hall et de la foire artisanale Nachalat Benyamin. L’aéroport Ben Gourion, le plus proche, est implanté à 12 km ».

Le 08/09, jour fatidique, personne ne savait que la victime (30 ans environ) était en contact avec le fils de Yossi Beilin. Ce dernier, né le 13 juin 1948, est un homme politique israélien de gauche. Parlementaire à la Knesset et ancien ministre de la Justice. C’est le fils de Yossi Beilin, Gil, qui aurait mis en contact la victime avec son père. Qui l’a ensuite mis en contact avec Ehoud Barak.

Cet ex-Premier Ministre, antipathique, imbus de lui-même, excellent serrurier, et ex-ami de Epstein, rêve de revenir au pouvoir. Jeffrey Edward Epstein, né le 20 janvier 1953 à Brooklyn et mort le 10 août 2019 à Manhattan, est un homme d’affaires et criminel sexuel américain.

Personne n’ose réveiller l’actuel Premier Ministre (PM), ce 08/08, pour l’informer du meurtre dans l’Hôtel Capsule. Il est en vacances dans le nord du pays. Le PM est entouré de nombreux gardes du corps, de sa troisième femme rencontrée dans un avion (elle a été hôtesse de l’air dans la Compagnie El Al Airlines), et d’une équipe de cardiologues.

Tous les services d’espionnage du monde entier, sauf ceux de France, écoutent à travers des antennes paraboliques les ronflements du Premier Ministre. Les français savent déjà tout…

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EPISODE 2. GRANDES OREILLES.

Est-ce bien vrai? « Les Français savent tout »…? La France a mis en place depuis des années des écoutes au Moyen-Orient. Rien ne passe à travers. Les services français écoutent les américains, qui écoutent les israéliens… C’est ainsi que l’Ambassadeur de France n’a pas besoin de trop se forcer pour savoir ce qui se passe à Jérusalem.

Un article récent : « Le gouvernement français s’est indigné des récentes révélations sur l’espionnage américain, qui écoute ses propres alliés. Mais, selon le journal Le Monde, la France n’est pas en reste. Et sur la vingtaine de stations d’écoute de la DGSE, cinq sont situés Outre-mer.

C’est une idée largement répandue, presque une image d’Epinal: les collectivités d’Outre-mer sont précieuses à la France, non seulement pour son rayonnement international, mais aussi parce que grâce à ces îles ou territoires dans l’Atlantique, l’Indien ou le Pacifique, les services de renseignements français disposent des systèmes d’écoutes dans le monde entier. A en croire le journal un article publié dans le quotidien Le Monde, sur la vingtaine de stations d’écoute dont dispose la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure, les « services secrets »), cinq sont implantés Outre-mer. Une sixième station d’écoute hors métropole est implantée à Djibouti, qui a pris son indépendance en 1977.

Comme le décrit le schéma du Monde, ces stations d’écoutes, ainsi que les satellites espions, permettent d’intercepter et de collecter toutes sortes de données: appels téléphoniques, SMS, e-mails, fax… Toutes ces données sont stockées dans un supercalculateur situé au siège de la DGSE à Paris. Il s’agit d’une sorte d’énorme ordinateur qui occupe à lui seul trois étages, dans le sous-sol du bâtiment. Ces données peuvent ensuite être exploitées par différents services: La DGSE (service de renseignement extérieur), mais aussi la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) c’est à dire le contre-espionnage français, ou encore la DRM (Direction du Renseignement Militaire) ou le Service du Renseignement de la Préfecture de police de Paris ».

Les français savaient, bien avant la police israélienne, que la personne retrouvée dans l’hôtel capsule, avait dans le coffre séparé de la microscopique « chambre » un papier comportant un numéro secret.

En effet, avant de se retrouver dans l’hôtel, l’assassiné s’était rendu à la Bitcoin Embassy de Tel-Aviv. C’est là qu’il avait transformé des dollars en bitcoins grâce à un distributeur spécial. Un numéro attestant l’achat était dans le coffre. Les français disposaient des films des vidéo-caméras bien avant les enquêteurs israéliens. On pouvait voir distinctement le visage du tué.

Un site francophone, très réputé, a déjà présenté la Bitcoin Embassy : « De plus en plus de guides professionnels mettent sur leur programme de visite la Bitcoin Embassy à Tel-Aviv.

Mais il suffit de discuter quelques heures avec ceux qui fréquentent l’ambassade Bitcoin de Tel Aviv pour comprendre que les vraies racines de l’engouement israélien pour les crypto-actifs sont plus profondes qu’il ne pourrait le sembler. Ces habitués sont jeunes et pour la plupart à peine sortis du service militaire.

Si le Bitcoin est donc la nouvelle religion en vogue à Tel Aviv, les prophètes en sont certainement les entreprises qui parviennent à utiliser ces nouvelles valeurs pour réaliser des levées de fonds plus ou moins impressionnantes ».

Le tué de l’hôtel-Capsule avait donc dans sa main un papier qui valait une fortune. Un code qu’il devait transmettre à un certain Yossi Gaspar Abramovitch, membre direct de l’entourage de l’ex-Premier Ministre israélien, Ehoud Barak.

Avec cet argent, on pouvait supposer que le financement du soulèvement populaire de la Rue Kaplan de Tel-Aviv était financé. Pour une fois on pouvait retracer la source de financements occultes des manifestations en Israël.

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EPISODE 3. DES SOUS-MARINS. SHMULIK BADENBADEN.

Le corps du mort retrouvé dans l’Hôtel Capsule OPod a été transporté à Abou Kabir, pour la réalisation d’une autopsie. 

La police israélienne a déclaré : « les résultats de l’autopsie de la dépouille ont démontré l’absence de toute éventualité d’un acte criminel derrière la mort. Le porte-parole de la police israélienne, a déclaré, dans un communiqué que «après la réalisation de l’autopsie à l’institut israélien de médecine légale de Abou Kabir (gouvernemental) par un médecin légiste spécialisé, qui a été désigné par les Autorités israéliennes que le diagnostic médico-légal (examen et autopsie) n’a révélé aucun indice de criminalité à l’origine du décès».

En fait les résultats de l’autopsie ont été révélés AVANT l’autopsie. Ce qui démontre que quelque chose ne tourne pas bien rond…

En fait dans l’Hôtel Capsule, la même nuit de la mort du malheureux retrouvé par un Erythréen, se trouvait un journaliste de la Chaîne la plus populaire d’Israël. Son nom est connu de tous : Moshe Nussbaum. C’est un passionné de sous-marins (guerre navale)… et connu pour ses enquêtes de corruption.

Que faisait-il là? Des rumeurs se font jour. Le nom du mort, révélé par le journaliste, est Shmulik BadenBaden (son vrai nom de famille est secret). C’était un soldat de haut rang de Tsahal qui était affecté au nouveau sous-marin « INS Dragon ».

La presse israélienne en a parlé : « Israël a récemment lancé un nouveau sous-marin, INS Dragon, qui est le premier au monde à avoir des missiles modernes à l’intérieur de son pont de commandement (PIN).  La marine israélienne est connue pour le secret qui entoure sa flotte de sous-marins, et on estime qu’elle dispose de 5 sous-marins Dolphin-I/II qui transportent des missiles équipés d’ogives nucléaires – c’est ce qu’annonce le site spécialisé dans l’information militaire – « Arabic Defence ». L’information aurait été révélée par Shmulik BadenBaden à ce journal avant sa mort.

« Le nouveau sous-marin INS Dragon a récemment été lancé sans bruit médiatique inutile à Kiel, en Allemagne. Ce sous-marin indique une augmentation significative des capacités des sous-marins israéliens. Une version du sous-marin à succès Dolphin-II, dont les lignes uniques démontrent la pensée indépendante de la marine israélienne. INS Dragon est plus grand que n’importe quel sous-marin israélien précédent et est beaucoup plus long que les deux premiers sous-marins Dolphin-II. Encore plus frappante est l’énorme « voile » (un autre nom pour le pont de commandement du sous-marin). Apparemment, le grand pont de commandement contient les nouveaux missiles avancés qui y sont installés.

La nature des nouveaux missiles est encore inconnue. Apparemment, il s’agit d’un missile balistique, peut-être avec une ogive guidée. Quoi qu’il en soit, Israël garde cette information secrète. Le placement des tubes de missiles dans la coque sous la passerelle de commandement (voile) permet l’utilisation de missiles beaucoup plus longs que ceux placés sous le couvercle du pont. Le volume du pont de commandement ajoute plusieurs mètres à la longueur possible, bien que le poids et la stabilité doivent être pris en compte.

Fait intéressant, malgré les nouveaux missiles à voile, le sous-marin a toujours quatre tubes lance-torpilles supplémentaires à l’avant. Il semble inchangé par rapport aux précédents sous-marins de classe Dolphin-I & II. Ces tubes supplémentaires sont plus grands que les tubes lance-torpilles standard de 533 mm (21 pouces). Il est censé être destiné aux missiles développés par Israël. Ces missiles peuvent être armés d’une ogive nucléaire et sont censés faire partie de la dissuasion nucléaire d’Israël.

Les sous-marins étaient équipés de silos de missiles « à voile » dans le passé en Union soviétique et la Corée du Nord a également utilisé cette technique pour installer des missiles plus gros dans des sous-marins plus petits. Mais le sous-marin de conception allemande est le premier design vraiment moderne doté de cette fonctionnalité.

Selon une estimation approximative, la structure la plus haute crée un espace d’environ 2 mètres de large, 4 mètres de long et 11 mètres de profondeur. Un grand silo de missiles ou 4 à 8 silos de missiles plus petits peuvent être placés dans cette zone. Il est également probable qu’ils pourraient être armés d’une ogive nucléaire.

D’autres explications de la taille de cette grande voile doivent également être envisagées. C’est peut-être l’équipement des forces spéciales. Ou il pourrait s’agir d’un véhicule sous-marin autonome (AUV), d’un véhicule aérien sans pilote (UAV), d’un rover ou même d’un hangar pour sous-marins de sauvetage, mais rien de tout cela n’est aussi convaincant que l’hypothèse plus large du stockage de missiles.

Les analystes pourraient être surpris par la présence de deux tubes lance-torpilles pour missiles de croisière armés d’une tête nucléaire et également de tubes de lancement verticaux. Cela indique que les nouveaux missiles ne remplacent pas directement les missiles de croisière.

L’une des explications à cela est que les nouvelles armes ne seront prêtes qu’après la mise en service du sous-marin. En fait, un sous-marin Dragon peut être utilisé pour tester de nouveaux missiles. Le maintien de l’existence des tubes lance-torpilles permet donc la poursuite de la dissuasion nucléaire pendant la période de transition.

L’un des deux systèmes de missiles peut être conventionnel et l’autre équipé d’une tête nucléaire. Cela permettrait des missions d’attaque au sol tout en maintenant la dissuasion nucléaire.

Une explication plus réaliste est que les tubes de tir verticaux ont été ajoutés tard dans la conception, peut-être même après le début de la construction.

Cela peut prendre du temps, peut-être des années, pour déchiffrer les capacités des sous-marins. En fait, la marine israélienne garde secrets certains aspects de ses sous-marins actuels, nous ne savons donc peut-être pas tout à leur sujet, mais lorsque de nouvelles images arrivent, certaines pièces du puzzle peuvent se mettre en place.

Un expert dans le domaine de la guerre navale a commenté en entendant ces mots et a déclaré: « Il est impossible de lancer quoi que ce soit depuis la passerelle de commandement (FIN). Cet endroit n’est qu’une couverture pour l’entrée du sous-marin et il y a une cabine pour les plongeurs Les lancements sont effectués à partir d’autres parties du sous-marin ». 

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EPISODE N°4. CORRUPTION. Une transaction obscure de $2 milliards.

Shmulik Baden-Baden, avant d’être engagé dans le Sous-Marin INS Dragon, avait décidé de mener, en toute indépendance, une enquête « spéciale » sur des faits de corruptions avérés qui n’est pas du tout anodine.

Il a rencontré, avant de se rendre à l’Hôtel Capsule, des dizaines de personnes en Allemagne, à Berlin. Israël a acheté des sous-marins au constructeur naval allemand Thyssenkrupp dans le cadre d’une transaction obscure de $2 milliards qui a fait l’objet d’un examen approfondi pour cause de corruption et de pots-de-vin. Les faits remontent à 2012 et forment ce que l’on appelle aujourd’hui l’Affaire 3 000.

Ce contrat a déjà entraîné un certain nombre d’inculpations. Le Premier Ministre actuel, Bibi Netanyahu n’est pas considéré comme un suspect, mais il a témoigné à la police dans le cadre de cette affaire, et plusieurs de ses proches collaborateurs ont été mis en examen et condamnés pour leur participation aux négociations.

Une commission d’enquête a été formée par l’ancien Premier ministre, et est dirigée par l’ancien président de la Cour suprême. Bien qu’une année entière se soit écoulée depuis, la commission n’a toujours pas tenu la moindre audience publique.

La commission d’enquête de l’État, la plus sérieuse des commissions de la Knesset, est chargée d’évaluer les procédures et les décisions employées par l’échelon politique en ce qui concerne les marchés publics sensibles. Dotée de pouvoirs étendus pour convoquer des témoins et les contraindre à témoigner, elle mène un processus quasi-judiciaire qui peut déboucher sur des recommandations de mesures supplémentaires à l’encontre d’individus et d’organismes du secteur public.

Cette affaire de corruption est explosive et la Commission de la Knesset qui enquête est à la recherche de toute information utile. Il semblerait que Shmulik BadenBaden avait découvert des informations qui pouvaient faire imploser un parti politique israélien, le Shass, faisant parte de la coalition actuelle. 

Des informations sensibles auraient été transférées par Shmulik BadenBaden à un Ministre de la coalition actuelle. Le nom du Ministre?

Avi Dichter. Il est actuellement ministre de l’Agriculture. Par le passé, il a été le chef du Shabak (pendant la 2e Intifada) puis a occupé des fonctions ministérielles: ministre de la Sécurité intérieure et vice-ministre de la Défense.

Un article récent parle de Avi Dichter : « Imaginez une crise de sécurité qui touche Israël de manière violente, et Netanyahou est au pouvoir. Il est certain qu’il joindra en urgence Avi Dichter, « l’homme des grands secrets, qui sait tout, et qui donnera des conseils à appliquer sans détour ». 

Avi Dichter montre toujours une grande sérénité lorsqu’il s’exprime. Un grand calme. Il est toujours sur ses gardes lorsqu’il s’exprime. Une habitude d’un homme qui a passé sa vie dans les services secrets ».

Le journaliste le plus célèbre d’Israël, Moshe Nussbaum, est certain que Avi Dichter, paranoïa, comme beaucoup d’israéliens « cache quelque chose de très important ». Ce journaliste, toujours en activité malgré sa maladie, veut être la « faiseur de scoop » du dossier des sous-marins.

Un « détail » qui n’en est pas un… Moshe Nussbaum a annoncé récemment être malade d’une maladie assez rare l’ALS. La sclérose latérale amyotrophique (ALS) est une maladie dégénérative grave et handicapante, qui conduit au décès dans les 3 à 5 ans qui suivent le diagnostic. L’effort de recherche qui lui a été dédiée ces dernières années a permis de significativement développer les connaissances sur sa génétique et sa biologie. Et si aucun traitement curatif n’est encore disponible, les perspectives à moyen terme sont encourageantes.

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EPISODE N°5. BEN GVIR DEVIENT Premier Ministre.

Dans le OPod Hôtel, Yossi Gaspar Abramovitch (proche de Ehoud Barak) avait raconté en détail à Shmulik BadenBaden des secrets militaires de première importance, connus uniquement du Ministre Dichter.

Pourquoi l’avait-il fait? Certainement pour mettre en confiance Shmulik, qui en échange devait raconter les résultats de ses recherches sur l’affaire de corruption liée aux sous-marins Allemands et qui empoisonne les milieux politiques israéliens.

Abramovitch est bigorexique, La bigoréxie est une dépendance à l’activité physique qui pousse à pratiquer le sport de façon excessive. Shmulik BadenBaden souffrait de la même maladie. C’est sur ce sujet « marginal » qu’ils ont échangés leurs premiers mots.

LA VILLE DE OMER DANS LE DESERT DU NEGUEV. Un enregistrement a été découvert dans la capsule N°105 de l’OPod Hôtel. Un casier blanc, presque invisible, est accessible dans la capsule. Le journaliste Nussbaum en a dévoilé le contenu (il avait réussit à récupérer l’enregistrement via un policier israélien ami). Sa synthèse :

« Dans une petite ville du désert, Omer, un laboratoire secret est dissimilé au milieu d’un immense jardin. Un ex-Boss du Mossad a résidé dans une villa « anonyme . Dans le laboratoire, un travail de désossage (reverse engineering) a été mis en place dans la plus grande confidentialité. Des experts travaillent 7 jours sur 7 dans le Lab. Personne n’a jamais vu à Omer le personnel scientifique pénétrer dans le jardin où se trouve le Laboratoire. En fait, une artère souterraine permet aux employés d’accéder aux locaux sans être vus. 

Objectif du Laboratoire : reconstituer les dernières technologies d’armement Russes.

En Ukraine des espions israéliens, parlant le Russe, ratissent les lieux de guerre pour récupérer les débris d’armes Russes. Objectif des israéliens : retrouver des débris de (1) Kalibr et (2) Kartograph. Ses armes seront très probablement transférées à l’armée Syrienne qui pourrait attaquer ainsi Israël avec surprise. Des armes redoutables…

Parlons de ses armes guerre:

(1) Le Kalibr. Ce missile de croisière a été développé puis fabriqué par le bureau d’études Novator. Cet engin peut être tiré depuis des navires ou des sous-marins vers des cibles terrestres. Il peut parcourir une distance maximale d’environ 2.000 kilomètres. “Ce type d’arme est l’un des plus grands atouts militaires de la Russie”, a soutenu le conseiller principal pour le programme de sécurité internationale au sein du think tank américain Center for Strategic and International Studies.

Le Kalibr est conçu pour pénétrer dans l’espace aérien de l’ennemi sans se faire intercepter. Cet appareil est faiblement détectable en raison de son faible diamètre pour un missile de croisière (53 centimètres) et de l’utilisation d’un revêtement absorbant les émissions radar. Cet engin vole de façon autonome et à basse altitude ce qui rend sa trajectoire extrêmement difficile à prédire. De plus, son itinéraire peut être actualisé à mi-parcours par communication satellite.

(2) Le Kartograph est un drone ultrasecret du FSB [les services de sécurité russes. Le bloc optique possède  douze caméras. Kartograph sert à établir des cartes numériques en 3D. Le bloc optique est fabriqué en Autriche et coûte environ 100 000 dollars. Les composants du drone viennent des Etats-Unis (processeurs Xilinx et Marvell), de Taïwan (Wizmart), de Corée du Sud (Samsung) et surtout d’Autriche (Austrian Optic Technologies) ».

LA VILLE DE OMER. Omer accueille la super-élite israélienne de la Cyber-Défense. Un journaliste français, Michel de la Tour Maubeuge, en parle: « Ces derniers temps, un vent de renouveau souffle sur le sud désertique israélien. Tout d’abord, la délocalisation massive des installations militaires vers le sud, prévue depuis longtemps, connaît une avancée remarquable. Puis des multinationales se déplacent vers le nouveau Parc technologique de Beersheva dans le Néguev, transformant cette ville négligée en cyber-capitale globale. Enfin, l’autoroute Trans-Israël (route 6) et les réseaux de train affichent un développement sans précédent.

Une expansion accélérée qui devrait apporter un push décisif à l’économie du Néguev, que la plupart des Israéliens persistent à considérer comme la périphérie rurale. Des décennies de sous-développement et de promesses non tenues d’investissements dans cette région aride, qui compte près des 2/3 de la surface du pays, mais seulement 8 % de sa population, arriveraient donc à leur terme.

Lorsque les officiels décrivent le projet de déplacement vers le Néguev, le langage idéaliste domine. On parle de « projet national », dans l’esprit de la vision de Ben Gourion de « faire fleurir le désert ».

Aucune étude académique n’a encore été menée pour mesurer l’impact économique d’un projet de plusieurs milliards de shekels, dont les officiels déclarent qu’il est le plus important que l’Etat ait jamais connu, mais il booste déjà l’économie locale ».

UN ACCIDENT? Un flash de Galei Tshal (radio de l’armée israélienne) vient d’annoncer: « Yossi Gaspar Abramovitch, proche de Ehoud Barak, a été renversé par un camion juste en face de l’OPod Hôtel. Il est mort écrasé. Son enterrement aura lieu avant la tombée de la nuit. Une enquête est en cours ».

Ehoud Barak est sous le choc. Il sait que Yossi Gaspar avait dans son sac un système qui enregistrait en permanence toutes ses rencontres. Barak passe un appel. Sur la ligne une réponse: « On va vous joindre très vite de la Kyriat » (le siège de la défense israélienne).

Barak sait que les Russes ont une base diplomatique, Rehov Kauffmann (là où se trouve le OPod Hôtel) et s’inquiète qu’une fuite d’informations puisse nuire à la défense israélienne.

Le Premier Ministre israélien est informé très vite de la morts de Yossi Gaspar Abramovitch. Le choc émotionnel est tel qu’il s’évanouit et est transporté d’urgence à l’Hôpital Ichilov (Département de Cardiologie) pour soins intensifs. La loi israélienne exige qu’un Premier ministre par intérim intervienne lorsqu’un leader est à l’étranger ou qu’il est temporairement dans l’incapacité de faire son devoir – comme c’est le cas lors d’une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie générale.

Dans la foulée c’est le Ministre Ben Gvir qui devient Premier Ministre par intérim. En effet, dans le cadre de négociations confidentielles, le PM avait signé un document : « en cas d’incapacité du Premier Ministre je confie l’intérim au Ministre Ben Gvir ». L’annonce de la nomination de Ben Gvir entraine des manifestations spontanées dans tout le pays, sauf en Judée-Samarie.

Une mesure de rétorsion américaine est annoncée par l’Ambassade des Etats-Unis : tous les transferts d’argent promis à Israël sont bloqués. Tous les ans Israël reçoit plus de 3 milliards de dollars d’aide.

EPISODE. 6. Bibi Netanyahou, Ambassadeur d’Israël en France.

(Rappel de l’épisode N°5). L’annonce de la nomination de Ben Gvir comme Premier Ministre (par intérim) entraine des manifestations spontanées dans tout le pays, sauf en Judée-Samarie. Une mesure de rétorsion américaine est annoncée par l’Ambassade des Etats-Unis : tous les transferts d’argent promis à Israël sont bloqués. Tous les ans Israël reçoit plus de $3, 8 milliards de dollars d’aide.

Des détails : En 2020, les États-Unis ont accordé une aide de $3,8 milliards à Israël, dans le cadre d’un engagement annuel à long terme pris sous l’administration Obama. La quasi-totalité de cette aide était destinée à l’assistance militaire.

Ce soutien est intervenu dans le cadre d’un accord signé par l’ancien président Barack Obama en 2016 pour une enveloppe globale de $38 milliards d’aide militaire sur la décennie 2017-2028. En outre, l’année dernière, les États-Unis ont versé $5 millions pour la réinstallation de migrants en Israël. Le pays a depuis longtemps pour politique d’accepter les Juifs d’autres régions du monde comme citoyens. Au fil des ans, l’aide américaine a permis à Israël de développer l’une des armées les plus avancées au monde, les fonds lui permettant d’acheter des équipements militaires sophistiqués aux États-Unis. Par exemple, Israël a acheté 50 avions de combat F-35, qui peuvent être utilisés pour des attaques de missiles – à ce jour, 27 de ces avions ont été livrés, coûtant environ $100 millions chacun.

L’année dernière, Israël a également acheté huit avions KC-46A Boeing « Pegasus » pour un montant estimé à $2,4 milliards. Ces appareils sont capables de ravitailler en vol des avions tels que le F-35. Sur les $3,8 milliards accordés à Israël en 2020, $500 millions étaient destinés à la défense antimissile, y compris des investissements destinés au Dôme de fer israélien et à d’autres systèmes capables d’intercepter des roquettes.

Depuis 2011, les États-Unis ont contribué pour un total de $1,6 milliard au système de défense Dôme de fer. En outre, Israël a dépensé des millions en collaborant avec les États-Unis pour développer des technologies militaires, comme un système de détection des tunnels souterrains utilisés pour s’infiltrer en Israël. Le gouvernement israélien investit massivement dans l’équipement et la formation militaires, utilisant cette aide pour compenser le fait que le pays est plus petit que de nombreuses autres puissances régionales.

AMBASSADE. En Israël l’annonce faite par les Etats-Unis de l’arrêt des donations est un coup de tonnerre. L’armée israélienne, très dépendante des fonds américains, propose au PM Netanyahou (qui sort de l’Hôpital rapidement) une solution étonnante. On lui demande de s’exiler… en France (pour être Ambassadeur d’Israël en France il est important de ne pas parler le Français. Un paradoxe qui ne gêne pas du tout les israéliens). Et la reprise des dotations américaines se poursuivront. On lui fait savoir qu’il pourrait obtenir le Prix Nobel pour les Accords d’Abraham avec l’appui des Etats-Unis s’il quitte Israël durant un certain temps.

L’abandon du poste de P.M. par Bibi se confirme. 15 grandes valises sont achetées par Sarah. Des élections sont prévues. Entre-temps c’est le Ministre de la Défense Gallant qui devra assurer l’intérim. Les Autorités françaises acceptent que le nouvel Ambassadeur d’Israël puisse être Bibi Netanyahou. Sarah Netanyahou accepte sans hésiter. Son fils Yaïr est heureux car il adore les boîtes de nuit de Paris. Pigalle va être son nouveau terrain de jeu.

Et c’est ainsi que Bibi se retrouve Rue Rabelais à Paris entouré en permanence de 15 gardes du corps. Depuis le départ soudain de l’ex-Ambassadrice d’Israël à Paris, aucun Ambassadeur n’a été nommé.

EPISODE 7. LE PRESIDENT ZELINSKI QUITTE L’UKRAINE. SON ALYAH A SDEROT EN ISRAËL.

Alors que Netanyahou et sa tendre épouse se reposent dans la Résidence de l’Ambassade d’Israël, sur l’une des plus belles Avenue de Paris, le téléphone sonne.

C’est Volodymyr Zelinsky qui souhaite parler à Bibi. Les services de sécurité israéliens ont bien vérifié auparavant si c’est bien lui qui est au téléphone. Oui, c’est bien Volodymyr Zelinski!

Celui-ci lui fait, en Anglais, une demande assez troublante : il souhaite quitter dans la journée la ville de Kiev et se réfugier en Israël. Bibi, qui a tout vu et entendu dans sa vie se demande si c’est bien sérieux. En fait, oui c’est sérieux!

Sur les origines de Zelinsky : « Le président russe Vladimir Poutine a qualifié son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, de confession juive, de « honte pour le peuple juif », accusant encore une fois l’Ukraine d’être aux mains de néonazis pour y justifier son opération armée.

« J’ai beaucoup d’amis juifs depuis l’enfance. Et ils disent que Zelensky n’est pas juif, mais une honte pour le peuple juif. Ce n’est pas une blague », a-t-il dit lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) ».

Zelinsky, qui sait qu’un coup d’Etat irréversible contre lui est en cours (sa garde privé l’a déjà informé), a déjà parlé de son Alyah avec une amie de longue date, la Première Ministre française Elisabeth Borne qui est elle même juive.

Bibi décide de joindre dans la foulée Joe Biden qui lui confirme que les Américains sont tout a fait d’accord avec les Français pour que la Alyah soit faite au plus tôt. Biden a décidé de se débarrasser de Zelinski en douceur. Il ne veut plus entendre parler de la Guerre Russie-Ukraine.

Etant Ambassadeur d’Israël en France Bibi informe l’Autorité française des efforts en cours. Emmanuel Macron étant occupé par des affaires urgentes (la Crise du Niger), c’est sa femme, Brigitte Macron qui propose à Jack Lang, lui-même juif, d’aider Zelinsky, « un coreligionnaire dans le besoin ».

Brigitte décide de joindre le Grand Rabbin de France (pour un conseil « spécial »). Il fait sa prière du matin, et refuse de répondre au téléphone. Brigitte Macron appelle donc le Grand Rabbin de Lyon, connu pour agir 24H/24.

Le Ministre israélien de la Alyah, Sofer, est prié de préparer dans le plus grand secret le vol Kiev-Tel-Aviv de Zelinsky (étant juif, Zelinsky a droit à la loi du retour qui accueille tous les réfugiés, même les escrocs) dans un avion d’Air France.

Et c’est ainsi que les habitants de Sdérot découvrent un beau matin que Zelinsky, habillé en tenue militaire, se trouve dans la petite ville du désert. Pourquoi Sdérot? 

Une ancienne amie du Talmud Thora (école juive) de Zelinski, ex-championne de chants Yiddish a Kiev, et propriétaire du fameux hôtel capusle OPod de Tel-Aviv habite dans cette ville proche de Gaza.

Cette ville possède le plus grand nombre d’abris aériens par tête d’habitants dans le monde et également des mikvés en quantité énorme (une population très religieuse). Le nombre de missiles tombés dans la ville est très élevé. Zelinski pourra dormir tranquillement dans un bunker la nuit tombée.

La proximité de Sdérot avec la bande de Gaza (à moins de 2,5 km) en fait une cible facile pour les bombardements au mortier et à la roquette du Hamas et du Jihad islamique depuis le début de la seconde Intifada. 6 311 roquettes se sont abattues sur la ville en 23 ans.

Sdérot est une ville qui doit faire face à de grosses difficultés économiques et sociales : Sdérot fait partie de ces « villes de développement » implantées au milieu de nulle part, sans réelle perspective de développement économique, où l’on a envoyé les immigrants les plus pauvres, venus du Maroc, puis d’ex-URSS et d’Éthiopie. Ces villes comptent 40 % des chômeurs du pays pour une population de seulement 17 %. C’est dire que le taux de chômage est nettement supérieur à la moyenne nationale. On y trouve de nombreux cas sociaux et beaucoup d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Zelinsky ne pourra pas s’ennuyer à Sdérot car des juifs marocains y habitent et sont disposés à jouer au chech bech avec lui. Le chech bech est bien ancré dans l’histoire locale de la ville. Ce jeu d’origine turque est toujours pratiqué avec ses spectateurs et ses fans.

Le téléphone sonne dans l’appartement de Zelinsky qui est occupé à faire sa prière du matin (en fait il vient de réaliser que faire des prières est un excellent déstressant). On lui annonce qu’un émissaire de Poutine vient d’atterrir à Ben Gourion Airport et souhaite lui parler. Sa délégation est en route vers Tel-Aviv. Une rumeur dans les milieux de la Défense israélienne. C’est la fille de Poutine en personne qui serait là!

Rendez-vous est pris à Tel-Aviv au Quartier Général de Tsahal. Dans le bunker N°123. Une immense table de négociation (« Poutine style ») a été installée dans l’immense bunker militaire. Elle a été acheminée, en pièce détachées, par cargo spécial.

Noa Roth, la fille de Netanyahou (la fille de sa première femme) a été invitée à participer à la rencontre Zelinsky/Emissaire de Poutine. Une grande surprise…

(1) Alexandra Kislev est essayiste. Après avoir tenté de travailler sur Europe 1, elle a été finalement recrutée par une télévision qui appartient à un Oligarque Russe. Elle a décidé finalement de travailler en free-lance pour un journal distribué gratuitement dans les rues de Tel-Aviv.

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