Face au surtourisme, les pays du monde entier multiplient les initiatives pour préserver leur patrimoine historique et culturel. En Israël, le surtourisme n’existe pas. Quelques sites attirent beaucoup de monde.

La ville de Nazareth, connue mondialement pour être le lieu de naissance de Jésus Christ, est très visitée. Le Kotel, le lac de Tibériade, le Mont des Oliviers, ou encore la forteresse de Massada sont des endroits magnifiques et uniques extrêmement convoités par les visiteurs.

Le plus fort de l’activité touristique en Israël a lieu durant l’été. Les visiteurs sont essentiellement des pèlerins ou touristes attirés par la présence des nombreux sites historiques et religieux. Si les personnes de confession juive sont majoritaires, les chrétiens sont également nombreux à désirer effectuer un pèlerinage sur ces terres qualifiées de saintes et dont certaines font l’objet de célèbres récits bibliques.

Le sur-tourisme ou overtourisme est la perception d’un encombrement ou d’une surpopulation due à un excès de touristes, qui entraîne des conflits avec la population locale.

Utilisée fréquemment depuis 2015, c’est l’une des expressions les plus couramment utilisées pour décrire les impacts négatifs attribués au tourisme.

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) y voit « l’impact du tourisme sur une destination, ou sur des parties de celle-ci, qui influence de manière excessive et négative la qualité de vie perçue par les citoyens et/ou la qualité des expériences des visiteurs ». Le sur-tourisme peut donc être observé aussi chez les visiteurs, qui peuvent le ressentir comme une nuisance.

Venise est durement touchée. Plus de 22 millions de visiteurs viennent à Venise chaque année. Le sur-tourisme avec tous ses effets a déplacé de nombreux habitants. Une source particulière de conflit sont les grands navires de croisière. Les mouvements des navires mettent en danger les fondations sensibles des bâtiments.

 

SELON LA CROIX. « Dernier exemple en date, la Grèce.

Lina Mendoni, la ministre de la culture, a annoncé mercredi 2 août sur les ondes locales que les visites de l’Acropole à Athènes seront régulées, avec notamment un plafonnement de leur nombre. À compter du 4 septembre, un quota sera expérimenté pour limiter les visites à 20 000 chaque jour, alors que le site accueille en ce moment même plus de 23 000 visiteurs quotidiens. Si les essais s’avèrent concluants, le dispositif entrera ensuite en vigueur de manière permanente à partir du 1er avril 2024.

La plupart des visites s’effectuant avant midi, un système de réservation et de créneau horaire sera également mis en place, pour réduire les files d’attente massives et les goulets d’étranglement ».

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