Les analystes de Citibank se joignent jeudi aux avertissements de Morgan Stanley, de la Banque d’Israël, de S&P et de Moody’s, abaissant les prévisions de croissance et mettant en garde contre la dégradation de la cote de crédit d’Israël, après le vote sur la réforme judiciaire la semaine dernière.

« Nous pensons que l’impact de la politique gouvernementale sur les perspectives à moyen terme de l’économie sera plus important. Non seulement la législation de la réforme judiciaire peut avoir un effet significatif sur le potentiel de croissance en Israël, mais aussi une variété d’autres décisions du gouvernement ainsi que des parties du budget, de la politique de l’éducation, etc. Ces décisions affecteront de nombreux aspects du pays et de son économie », indiquent les analystes.

« Malheureusement, il n’est pas difficile d’imaginer la poursuite de la baisse de la croissance, ce qui peut augmenter la probabilité d’une dégradation de la cote de crédit d’Israël… », ont-ils poursuivi.

Citibank note négativement le budget récemment approuvé qui augmente la subvention pour l’éducation ultra-orthodoxe mais n’exige pas d’études de base. Cela, selon Citibank, nuira au marché du travail à moyen et long terme et donc aux prévisions de croissance d’Israël.

Citibank abaisse légèrement la prévision de croissance pour 2023 de 3,3% à 3,1% mais abaisse la prévision 2024 de 3,3% à 2,8%, ce qu’ils qualifient de « réduction plus significative ».

La partie principale de l’analyse de Citibank porte sur le moyen et le long terme d’Israël. Ils soulignent que le problème ne réside pas dans les effets de la législation mais dans la politique générale du gouvernement, en particulier sur le marché du travail et l’éducation.

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