La startup israélienne Bioplasmar s’est associée à une filiale de Veolia pour produire chaque année 4 millions de pots biodégradables
Les pots de fleurs ou de plantes sont une importante source de pollution plastique. Pour préserver la planète, la startup israélienne Bioplasmar a créé des pots à partir du compost, déjà testés avec succès par la Mairie de Paris dans ses espaces verts.
« Le compost est un déchet organique vert, qui n’est pas valorisé aujourd’hui dans le monde. Il existe partout, dans les villes, les municipalités, les jardins particuliers. L’idée, c’est de prendre ces déchets-là et de les valoriser, en les transformant en produits finis, » explique Zamir Eldar, PDG de Bioplasmar sur le plateau d’i24news.
Selon l’entreprise Bioplasmar, située dans le mochav Aderet, ces pots biodégradables protègent également les racines de plantes lorsqu’elles sont plantées dans un second temps dans les jardins ou les serres. « Avec un pot en plastique, il faut sortir la plante du pot et donc il y a une déchirure au niveau de la racine capillaire responsable de la nutrition. Ces racines deviennent vulnérables aux virus présents dans la terre, ainsi qu’aux nématodes, ces petits vers parasites. Notre pot, lui, peut être planté en même temps que la plante, et protège les racines des virus et du froid », explique Zamir Eldar. Les pots Bioplasmar coûtent environ quatre fois plus cher que leurs équivalents en plastique (un pack de 10 sera bientôt disponible sur le site de So Ethic à 14,90 euros, frais de port non compris).
Pour Zamir Eldar, “il y a une augmentation de la production de produits maraîchers, tels que les tomates, de jusqu’à 40 %, grâce à nos pots. C’est donc un achat rentable pour les agriculteurs ».
À Poitiers, Bioplasmar s’est associé à SEDE, filiale de Veolia, société française de gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, pour fabriquer chaque année quatre millions de pots pour plantes à base de compost, de 10,5 et 13 centimètres de diamètre.
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