Des médecins-entrepreneurs du Centre Hospitalier Sheba ont mis au point un dispositif adossé à l’intelligence artificielle (IA) pour aider au diagnostic des problèmes cardiaques des patients.
Tout médecin équipé de la sonde à ultrasons portative et d’une tablette numérique pourra détecter d’éventuels problèmes à un stade précoce, ce qui permettra de sauver des vies.
Dans la mesure où c’est l’IA qui effectue le diagnostic, tous les médecins – et plus seulement les cardiologues – pourront utiliser ce dispositif, baptisé AISAP.
L’échographie est utilisée pour diagnostiquer les problèmes cardiaques, et les appareils à ultrasons portables, connus sous le nom d’échographie au point de service (POCUS), se sont banalisés ces dernières années. Les appareils à ultrasons portables permettent de réaliser des actes d’imagerie, quel que soit le lieu où se trouve le patient – hôpital, domicile, ambulance ou établissement de soins non doté d’équipements d’imagerie. Cela n’est pas pour autant synonyme de diagnostic opportun et salvateur, car même si POCUS est disponible, tous les patients ne peuvent pas en bénéficier et il n’y a pas assez de médecins spécialisés capables de les interpréter rapidement.
C’est précisément le problème qu’entend résoudre l’AISAP.
« De nos jours, il n’est pas rare qu’un non-cardiologue prenne en charge un patient cardiaque, que ce soit un spécialiste de médecine interne, un urgentiste, un médecin des soins intensifs ou d’un service ambulatoire. Ils ont besoin de réponses rapides », explique le professeur Robert Klempfner, cofondateur et médecin en chef de l’AISAP.
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