Le Conseil de l’enseignement supérieur a décidé d’investir 50 millions de shekels par an sur les cinq prochaines années pour augmenter le nombre d’étudiants de premier cycle qui suivent des cours d’anglais pendant leurs études, selon un reportage.

Le projet commencera l’année prochaine dans les universités et les collèges académiques.

La moitié de la somme annuelle, soit 25 millions de shekels, sera distribuée aux établissements qui parviendront à augmenter le nombre d’étudiants qui suivent plus de cours d’anglais que le minimum actuel de deux cours requis pour l’obtention d’un diplôme. Le projet offre aux établissements des incitations financières pour augmenter la variété des cours d’anglais, selon le rapport.

La moitié restante du budget annuel sera utilisée pour d’autres aspects de l’internationalisation du monde universitaire israélien, comme l’augmentation du nombre d’étudiants qui se rendent à l’étranger pour des stages professionnels, et l’augmentation du nombre d’étudiants chercheurs étrangers qui viennent étudier dans les instituts israéliens.

Selon le conseil, l’un des objectifs est de fournir aux étudiants les compétences dont ils ont besoin pour rejoindre la main-d’œuvre technologique, a déclaré Haaretz.

En 2020, le Conseil a approuvé une réforme visant à améliorer les compétences en anglais des étudiants universitaires, expliquant à l’époque qu’il s’agissait de mieux les préparer à « réussir sur le marché du travail du 21e siècle ».

Dans le cadre de cette réforme, les établissements d’enseignement supérieur ont été chargés, au cours des cinq années suivantes, de mettre en place des méthodes d’étude visant à garantir que les étudiants acquièrent les compétences de base en matière de lecture, d’écriture, de compréhension et d’expression en anglais. Les programmes devaient être basés sur le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR), a indiqué le Conseil dans une déclaration à l’époque. Le CECR permet de mesurer les résultats obtenus par les apprenants de langues étrangères en Europe.

La commission a convenu que la maîtrise de l’anglais est nécessaire pour comprendre les documents de base des cours universitaires et pour faciliter la meilleure intégration possible des étudiants dans le monde du travail.

Toutefois, cette initiative s’est heurtée au refus de l’Académie de la langue hébraïque, qui a averti que l’amélioration des compétences en anglais pourrait se faire au détriment de l’enrichissement des compétences en hébreu, a rapporté Haaretz.

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