Passer à une économie plus verte pourrait créer 12 000 emplois en Israël – Étude

La croissance dans certains secteurs – recyclage des déchets, services de réparation – pourrait avoir un impact positif en Israël, selon un article préparé en vue d’une conférence

 

Photo d'illustration : Installation de panneaux solaires sur un toit. (Crédit : lenathewise, iStock at Getty Images)

Photo d’illustration : Installation de panneaux solaires sur un toit. (Crédit : lenathewise, iStock at Getty Images)

Une transition potentielle vers une économie circulaire – où le déchet émis par un individu ou par une entreprise devient une ressource pour un autre – pourrait générer 12 000 emplois supplémentaires en Israël, selon une recherche qui a été présentée mercredi lors de la conférence annuelle Eli Hurvitz qui était organisée à Jérusalem par l’Institut israélien de la démocratie (IDI).

Une étude écrite pour une session consacrée à « l’emploi vert » a réexaminé les recherches internationales qui laissent entendre que le nombre d’emplois, dans une économie circulaire, augmentera dans des secteurs comme le recyclage, les services de réparation, les énergies renouvelables, les produits alimentaires, l’agriculture et dans certains pans de l’industrie de la fabrication. Ce qui est particulièrement vrai, en Israël, dans les deux premiers, et ce qui pourrait avoir un impact positif dans le pays.

Mais les emplois déclineront dans les industries qui dépendent des énergies fossiles ou dans les usines qui fabriquent de nouveaux outils, qui traitent les matières premières ou les ressources naturelles comme le bois, les minéraux non-métalliques, les produits chimiques, le plastique et les métaux, a fait savoir le document.

Leur nombre baissera aussi probablement dans la construction, selon l’étude, en résultat des nouvelles méthodes telles que la construction modulaire, même si une demande croissante en faveur d’ouvriers capables de rendre les bâtiments déjà existants plus efficaces en matière d’énergie pourrait compenser ces pertes.

L’étude a estimé que cette transition apporterait un bénéfice net pour le marché du travail, créant, selon les estimations, 12 000 nouveaux postes de plus que le nombre d’emplois appelés à disparaître.

Pour que cette transition soit gérée de manière appropriée, le gouvernement a besoin d’une politique cohérente en matière de développement des compétences, ont noté les chercheurs, qui ont cité une étude réalisée par l’Organisation internationale du travail qui a indiqué que certains changements seraient nécessaires en matière de qualification pour répondre aux nouvelles demandes.

De plus, une seule instance devra être établie au niveau gouvernemental pour coordonner la mise en œuvre de la politique entre tous les ministères et entre tous les acteurs, au sein du gouvernement comme à l’extérieur.

Au cœur du rapport, la nécessité d’une « transition juste » pour garantir que les populations les plus faibles ne seront pas les grandes perdantes dans le cadre des importantes initiatives qui seront prises en vue d’une économie plus verte.

Les chercheurs proposent une politique de sécurité sociale qui viendra soutenir les populations vulnérables dont les revenus risquent d’être frappés. Parmi ces propositions, la retraite anticipée, des subventions temporaires qui viendront en complément des allocations chômage, des fonds de conversion professionnelle et des incitations pour les employeurs recrutant des personnes licenciées de leur précédent travail, ou la création d’incitations pour aider les nouvelles industries – et les anciennes – à faire leur transition vers les technologies vertes.

TIMES OF ISRAEL. COPYRIGHTS.

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