Israël est une terre débordante de trésors historiques qui témoignent de son riche héritage multiculturel. Cette abondance de vestiges, dont une grande partie reste encore à découvrir, attribue à chaque citoyen de cette Nation une identité autre que celle qu’il possède déjà, celle d’un archéologue. En effet, la profusion de reliques à travers le pays, font que des personnes ordinaires découvrent régulièrement de précieux artefacts, certains datant de plusieurs millénaires. 

Ces propos ont été notamment soulignés par le directeur de l’AIA (Association Israélienne d’Archéologie) Eli Eskosido suite à une découverte récente à Palmachim. Ce dernier a précisé la responsabilité des citoyens à adhérer aux normes éthiques communautaires et à éviter de garder chez eux ces éléments de patrimoine culturel historique national. Plus précisément, il a ajouté sur l’obligation selon la loi : « beaucoup ne sont pas conscients du fait qu’ils sont contraints à notifier les services publics concernant les antiquités qu’ils possèdent. ». Ce dernier a également expliqué que ces objets ne sont pas exclusivement des découvertes mais que certains « ont été hérités ou achetés ». C’est ainsi conformément à la loi que, suite à sa découverte d’une sculpture égyptienne de 3 000 ans, Lydia Marner a informé l’AIA. La citoyenne de 74 ans marchait avec son mari sur la plage de Palmachim au sud du pays lorsqu’elle remarqua une pierre inordinaire sur le sable. 

L’association a conséquement analysé l’objet avec rigueur, déterminant la date approximative de sa création. Un des employés en charge du vestige, Amir Golani, a également expliqué la pertinence de l’objet dans l’étude des civilisations égyptiennes qui ont été présentes en Israël : « la sculpture représente Hathor, une déesse Canaanite, elle est indicative de la présence de cette culture en Israël durant l’âge de bronze ». D’après Amir Golani, cette figurine faisait partie des décorations religieuses placées dans les demeures égyptiennes pour promouvoir « la fertilité, la puissance et la sagesse ».  Malgré l’effacement de certains détails, dont les couleurs, à cause de l’usure temporel de l’objet, l’identité de la déesse a pu être confirmée. Selon l’AIA : « La coiffure en forme de cornes de bœuf ainsi que certaines caractéristiques physiques du visage, spécialement les oreilles et les yeux nous indiquent qu’il s’agit de Hathor ».  

DL

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