En Israël, Sam Altman, véritable héros du hightech américain, est très écouté par les startupistes qui cherchent des entreprises à créer dans l’univers de ChatGPT. Sam Altam est juif et très connecté à des Israéliens de la Silicon Valley. Il est devenu le nouveau champion de la startup nation.
(EXTRAIT.( newyorker.com). Peter Thiel (the billionaire venture capitalist) told me, “Sam is not particularly religious, but he is culturally very Jewish—an optimist yet a survivalist, with a sense that things can always go deeply wrong, and that there’s no single place in the world where you’re deeply at home.”)
Selon T.O.I. : « Sam Altman, l’entrepreneur qui construit l’IA pour en protéger les humains. L’entrepreneur et fondateur, de confession juive, s’impose comme le titan de la technologie à l’ère de l’intelligence artificielle ».
Né en avril 1985 dans une famille juive, l’entrepreneur a grandi à St Louis (Missouri). Sa vie a changé quand il a reçu un Mac pour son huitième anniversaire, et internet l’a aidé à vivre son homosexualité quand il n’avait « personne à qui en parler », a-t-il relaté à Esquire en 2014. Il étudie l’informatique à la prestigieuse Stanford, mais quitte rapidement l’université pour créer, en 2005, le réseau social Loopt, valorisé à plus de 43 millions de dollars quand il le revend en 2012.
En 2014, il prend la tête de Y Combinator, qui investit dans des start-up et conseille les entrepreneurs, en échange d’actions. L’organisation a notamment aidé Airbnb, Stripe et Reddit. Sous sa direction, l’incubateur s’étend bien au-delà des logiciels, pour inclure des jeunes pousses de nombreux autres secteurs, comme Industrial Microbes, une start-up de biotechnologie. Son président, Derek Greenfield, se souvient de quelqu’un de très « intense ». « Il pense et parle vite, il pose les questions difficiles, mais toujours de façon encourageante », décrit-il. « Il a repoussé les limites. Je ne sais pas où nous serions s’il n’avait pas transformé YC ». Adepte des shorts et T-shirts, amateur de voitures de sport et pilote d’avion à ses heures perdues, Sam Altman donne souvent l’impression d’être introverti ».
LE PLUS. Ava Mergy de I24NEWS.
« Parmi les craintes du public qui observe les progrès fulgurants de ChatGPT, figure notamment celle de la suppression massive d’emplois
Auditionné devant le Congrès américain, Sam Altman, dirigeant de la société OpenAI à l’origine du robot conversationnel ChatGPT qui déchaîne les passions, a plaidé pour une régulation de l’intelligence artificielle face aux dommages qu’elle pourrait causer sur les sociétés.
« Nous pensons que la régulation des gouvernements sera cruciale pour éviter les dangers posés par des outils de plus en plus puissants. Le gouvernement américain pourrait par exemple envisager de mettre en place une combinaison d’exigences en matière de licences et de tests pour le développement de nouveaux modèles d’intelligence artificielle au-delà d’un certain seuil de capacités « , a déclaré le PDG.
La forme que cette régulation doit prendre fait aujourd’hui débat. Une chose est sûre, face à une intelligence artificielle capable de produire des textes, des images et du son – quitte à brouiller les pistes entre le vrai et le faux – il faut trouver une solution. Parmi les craintes du public qui observe les progrès fulgurants de ChatGPT, figure notamment celle de la suppression massive d’emplois.
« Il y aura forcément un impact sur le marché du travail », a confirmé Sam Altman face aux sénateurs. Je pense qu’il faudrait une véritable réflexion de la part du gouvernement afin de savoir comment atténuer cet impact, mais je suis tout de même très optimiste quant à la qualité des emplois de demain. »
Si cette audition au Congrès américain n’est que la première d’une série sur le sujet, les États-Unis sont encore loin des mesures de régulation engagées par l’Europe en la matière. Le Parlement européen doit en effet voter dès le mois prochain pour une nouvelle législation de vaste réglementation de l’intelligence artificielle ».