Le plastique est bien trop précieux pour être gaspillé. En Israël, SwitchMed et l’ONUDI soutiennent le développement d’un système de recyclage en circuit fermé pour les emballages plastiques permettant de réduire les déchets, d’ajouter de la valeur aux déchets plastiques en tant que matière première et de développer une chaîne de valeur locale de recyclage pour l’industrie.

Clôturer le cycle du gaspillage du plastique en Israël.

Le plastique est bien trop précieux pour être gaspillé. En Israël, SwitchMed et l’ONUDI soutiennent le développement d’un système de recyclage en circuit fermé pour les emballages plastiques permettant de réduire les déchets, d’ajouter de la valeur aux déchets plastiques en tant que matière première et de développer une chaîne de valeur locale de recyclage pour l’industrie.

En Israël, l’industrie du plastique fait travailler environ 25 000 personnes, 400 entreprises, avec un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros par an, en plus de représenter 5-6 % du PIB national. Sur le million de tonnes de déchets plastiques qu’Israël génère chaque année, seuls 6 % sont recyclés et moins de 50 000 tonnes de résines plastiques recyclées sont produites chaque année. En comparaison, l’UE pourrait recycler 42 % des déchets d’emballages plastiques en moyenne en 2016 (source : EUROSTAT). Pour autant, la demande de résine recyclées de l’industrie du plastique ne cesse de croître et atteint près de 120 000 tonnes en 2019, donnant aux déchets plastiques un rôle plus important en tant que matière première indispensable.

Avec SwitchMed, l’Organisation des Nations Unies pour le développement (ONUDI) a, depuis 2014, démontré en Israël les avantages d’une production économe en ressources et durable par le biais des projets MED TEST II. La prochaine étape consiste à aider les industries à devenir plus circulaires en produisant à partir de matériaux d’origine recyclée qui peuvent être à nouveau recyclés.

En Israël, de nombreux déchets plastiques post-consommation collectés via les systèmes de consigne et les programmes de responsabilité élargie des producteurs (REP) sont exportés au lieu d’être recyclés sur place. Étant donné qu’Israël importe près de 80 % de résines vierges pour approvisionner l’industrie du plastique, une chaîne de valeur efficace du recyclage des déchets plastiques pourrait réduire sa dépendance vis-à-vis des importations de matières premières.

Outre des capacités insuffisantes, les résines plastiques recyclées produites localement sont de mauvaise qualité, également en raison de l’absence de normes nationales relatives aux processus, produits de recyclage, y compris en ce qui concerne les matériaux d’emballage en contact avec les aliments. Les incitations économiques et les instruments politiques peuvent créer un environnement propice à l’augmentation de l’offre et de la demande de résines plastiques recyclées, stimulant l’innovation et de nouvelles opportunités de marché dans la chaîne de valeur du plastique.

 

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