SPECIAL CRISE ISRAËL/GAZA. Une flambée de violences, la plus importante entre Gaza et Israël depuis août 2022, a débuté mardi par des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, visant le Jihad islamique, organisation considérée comme terroriste par Israël, l’Union européenne et les Etats-Unis.

Les israéliens deviennent de plus en plus anxieux, surtout ceux vivant autour de Gaza. L’anxiété s’accompagne souvent d’un ou de plusieurs des symptômes suivants : fébrilité (forte agitation, sensation d’être survolté ou à bout). Les symptômes physiques du stress dont souffrent de nombreux israéliens se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d’appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.

Les abris ont été ouverts dans la plupart des villes d’Israël. De nombreux habitants sont accrocs aux news radio, TV, réseaux sociaux.

Une personne a été tuée jeudi à Rehovot, au sud de Tel-Aviv, et plusieurs blessées après qu’une roquette est tombée sur un immeuble résidentiel.

« Celui qui nous attaque risque sa vie ».

A Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste et terroriste du Hamas, le ministère de la Santé a fait état de 28 morts, dont des enfants, et plus de 80 blessés, depuis mardi. Des terroristes du Jihad islamique et du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont aussi été tués, d’après ces groupes. De nombreuses frappes sur Gaza et des tirs de roquettes vers le sol israélien ont été observés au cours de la journée.

Jeudi, l’armée israélienne a dit avoir visé 166 cibles à travers la bande de Gaza, dont des sites de lancement de roquettes appartenant à ce groupe armé, et éliminé deux de ses commandants.

« Nous avons éliminé le responsable des tirs de roquettes du Jihad islamique à Gaza, et il y a une heure, nous avons éliminé son adjoint », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en référence à Ali Ghali et Ahmed Abou Daqqa, commandants de l’organisation terroriste palestinienne. « Je l’ai déjà dit: celui qui nous attaque risque sa vie et celui qui le remplace aussi », a-t-il dit, en visite sur une base militaire.

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