Des augmentations de taxe sur les produits alimentaires dans la bande de Gaza ont fait bondir les prix, suscitant la colère des commerçants et de la population. Le prix des packs d’eau a notamment été multiplié par 14 et le prix du lait maternisé par quatre.

Ces nouvelles hausses de taxes, en vigueur sur certains produits importés et exportés depuis le mois de mars, font suite à une hausse précédente décidée par le Hamas au mois de juillet. Elles concernent au total 24 produits alimentaires.

« Je ne peux pas augmenter le prix de mes produits. La situation économique de la population est très mauvaise », dit Wassim Al-Hilou, patron d’une entreprise d’import-export.

En octobre, 40 commerçants avaient saisi un tribunal du Hamas et en mars, ils se sont mis en grève, rejoints par de nombreux autres Gazaouis. Face au mécontentement, le mouvement terroriste a levé la taxe sur certains produits, mais n’a pas plié sur le poisson, bien qu’il soit déjà taxé avant même son arrivée dans le territoire palestinien.

Les économistes considèrent ces taxes à l’import-export comme de véritables extorsions, affirmant qu’elles ne sont aucunement justifiées. Dans ce contexte, les Palestiniens de la bande de Gaza, dont 45 % sont au chômage, ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.

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