Le ministère des Finances vise un déficit budgétaire de 0,8 % du PIB pour 2024. Et ce, après que le gouvernement a enregistré en 2022 le tout premier excédent budgétaire en 35 ans, à 0,6 % du PIB, alors que les revenus de l’État avaient augmenté de 4,8 % pour atteindre 468,5 milliards de shekels, bénéficiant d’une hausse exceptionnellement élevée des revenus de de l’État.

Israël avait enregistré des déficits de 4,4 % du PIB en 2021 et de 11,3 % en 2020, alors que le gouvernement introduisait un plan de dépense d’aide économique programmé sur plusieurs années pour venir soutenir à une économie mise à mal par la pandémie de coronavirus.

En mars, les recettes de l’État ont diminué de 4,7 % pour atteindre 40,8 milliards de shekels, contre 42,8 milliards de shekels au cours du même mois de l’année dernière.

Les revenus de l’État ont chuté d’environ 10 % en termes réels, y compris l’impôt sur les sociétés. La baisse la plus importante a été enregistrée au niveau de la perception des taxes foncières, qui ont chuté de 43 % alors que le marché immobilier israélien, en plein essor, montre des signes de ralentissement dans un contexte de taux d’intérêt plus élevés.

Les dépenses publiques se sont élevées à 43,5 milliards de shekels en mars, contre 41,9 milliards de shekels en mars 2022.

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