EDITORIAL DE WALLA (Journal On Line israélien). Dans l’ombre du débat sur l’importance de la réduction de la prévision de la cote de crédit de l’économie, le Trésor publie les données des recettes fiscales de l’État, qui ont fortement chuté. À cause de la législation ou non, l’économie israélienne se contracte et maintenant c’est aussi officiel.
Désormais, il ne s’agit plus de prédiction ou d’interprétation. L’économie israélienne est en difficulté – et cela ressort des données officielles publiées par le ministère des Finances, qui montrent qu’en mars 2023, les recettes fiscales de l’État s’élevaient à 34,8 milliards de shekels.
À des taux d’imposition uniformes, les recettes fiscales de l’État en mars 2023, en termes réels, ont diminué de 10 % par rapport à mars 2022. La collecte des impôts directs a diminué de 8 % par rapport à l’année dernière, la collecte des impôts indirects a diminué de 12 % et la collecte des les frais ont augmenté de 7 %. La baisse des recettes fiscales directes concerne tous les postes fiscaux.
Au cours des mois de janvier à mars 2023, les revenus se sont élevés à 113,7 milliards de NIS, contre 119,5 milliards de NIS au cours de la période correspondante de l’année dernière. À des taux d’imposition uniformes, les recettes fiscales ont diminué de 9 %. Les recettes des impôts directs ont diminué de 11% et les recettes des impôts indirects ont diminué de 6% par rapport à janvier-mars 2022.
Si je me souviens bien, pas plus tard qu’hier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre des Finances Bezalel Smotrich ont tenté de minimiser l’importance de la révision à la baisse des prévisions de la cote de crédit d’Israël. Les deux ont affirmé que l’économie israélienne est solide et que la révolution légale n’a aucun effet sur l’activité économique.
Ils ont peut-être raison, mais une diminution des revenus provenant de la perception des impôts n’est pas un chiffre interprétatif qui peut être discuté, mais plutôt un chiffre empirique et tangible auquel les dépenses de l’État doivent être ajustées (ou le déficit augmenté, ce qui nuirait au crédit d’Israël). notation).
Quoi qu’il en soit, après une longue période de prospérité, il semble que même l’économie israélienne, qui jusqu’à récemment présentait d’excellentes données macroéconomiques, soit entrée dans un état de ralentissement.
Source : finance.walla.co.i