Pour la première fois en Israël, une Mimouna publique était organisée à la Knesset. Le président du parlement israélien, Amir Ohana, a absolument voulu ouvrir cet événement à tous les citoyens:
« Depuis que je suis rentré à la Knesset, je souhaite en faire la maison de tous les citoyens d’Israël. Cette Mimouna est la meilleure manière de le faire, nous commençons ici une tradition. Nous sommes tous frères, même si certains le nient. Nous sommes un seul peuple malgré nos querelles ».
Sur place a été dressée une tente dans le style marocain décorée suivant la tradition. Des kaftans et des accessoires traditionnels étaient mis à la disposition des visiteurs. Les tables étaient remplies de mets sucrés. (LPH. COPYRIGHTS.)
LE PLUS. Selon .bibliomonde.fr.
La Mimouna est une fête qui marque la fin de Pessah, la Pâque juive, au Maghreb, principalement au Maroc.
Durant les huit jours de la Pâque juive (Pessah), les juifs se privent de tous produits issus de la fermentation de cinq céréales citées dans la Torah. Ainsi pour fêter le retour des aliments interdits (notamment le pain) les juifs marocains organisaient une fête conviviale où les pâtisseries, notamment la crêpe marocaine appelée mofleta sont à l’honneur. Cette fête qui commence ce soir et qui se terminera demain, au coucher du soleil, est appelée la minouna.
Cette coutume a été instaurée par les juifs expulsés d’Espagne en 1492, arrivant dans un nouveau pays, ils ont eu besoin de se regrouper et de créer des moments de convivialités entre eux mais aussi avec leurs voisins musulmans. La règle voulait que la porte de la maison reste ouverte pendant toute la durée de la fête pour accueillir les voisins et connaissances. La Mimouna marocaine était une véritable fête du vivre ensemble. La tradition voulait que le premier pain soit apporté par les voisins musulmans car eux avaient pu le cuire avant la fin de la fête de Pessah.