Fondée à Tel Aviv en 2011 par Inna Braverman alors qu’elle avait 24 ans, Eco Wave a mis au point un mécanisme côtier utilisant des flotteurs fixés aux structures marines artificielles existantes, telles que les jetées et les brise-lames, afin de tirer de l’énergie des vagues entrantes en convertissant le mouvement ascendant et descendant des vagues en électricité verte. Cette technologie est donc plus rentable que les solutions au large des côtes, car elle ne nécessite pas l’utilisation de navires, de plongeurs, de câbles sous-marins et d’amarrages pour la connexion au système.

« Le coup d’envoi officiel du raccordement au réseau pour notre projet EWP-EDF One est un moment très attendu, qui représente une étape importante pour notre entreprise et notre pays », a déclaré Braverman, fondatrice et présidente-directrice générale d’Eco Wave. « Eco Wave Power s’engage à apporter un changement positif dans le monde, et nous sommes impatients d’initialiser le projet EWP-EDF One dans le port de Jaffa ».

Conformément à l’accord de rachat d’électricité, l’IEC effectuera un test de synchronisation du réseau avant de raccorder officiellement le projet d’énergie houlomotrice EWP-EDF One au réseau énergétique israélien, a déclaré Eco Wave dans un communiqué.

L’accord fait suite à l’annonce par Eco Wave, en juillet, du succès des essais de fonctionnement des sous-systèmes mécaniques et hydrauliques de la centrale houlomotrice du projet EWP-EDF, et notamment de la mise à l’eau des flotteurs pour la première fois.

Eco Wave exploite déjà depuis 2014 une centrale électrique pilote non raccordée au réseau dans le port de Jaffa pour tester les composants du système et la conception des flotteurs, ainsi que pour produire de l’électricité propre générée par l’énergie houlomotrice. En 2018, Eco Wave a reçu une subvention du ministère des Infrastructures nationales, de l’Énergie et des Ressources en eau pour l’expansion de la station pilote à 100KW.

Le but d’Eco Wave est de construire des centrales électriques alimentées par l’énergie des vagues afin de permettre aux habitants d’avoir accès à l’électricité à proximité de leur logement, sans créer de pollution atmosphérique. Cette initiative est le fruit du parcours personnel de Braverman, qui, née en Ukraine deux semaines après l’explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl, a souffert d’un arrêt respiratoire dû à la pollution de l’air.

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