Le président Isaac Herzog a exprimé son optimisme sur l’avancée des pourparlers concernant la réforme judiciaire dans une interview accordée au New York Times et publiée ce mercredi soir. « Nous avons une opportunité de renforcer la démocratie israélienne », a-t-il affirmé.
Selon lui, « toutes les parties aux pourparlers viennent avec beaucoup de bonne volonté. Je suis optimiste – mais pas naïf », a affirmé le président israélien. « C’est une opportunité de renforcer les fondements démocratiques d’Israël, que nous n’avions pas eue au cours des 75 dernières années depuis la création de l’État », a-t-il ajouté.
Herzog a également évoqué la place inhabituelle qu’il occupe en tant que médiateur dans la crise entourant la réforme. « Je suis peut-être le seul politique israélien à qui les membres de tous les partis font confiance et vers qui ils peuvent se tourner pour obtenir des conseils », a-t-il poursuivi. « Je porte un fardeau d’un enjeu historique sur mes épaules », a-t-il conclu.
Depuis 14 semaines, les Israéliens descendent dans les rues pour contester la réforme judiciaire voulue par le gouvernement de Benjamin Netanyahou, qu’ils considèrent comme attentatoire à la démocratie.
Par ailleurs, M. Herzog a mis en garde les ennemis d’Israël contre l’interprétation des divisions internes du pays comme un signe de faiblesse militaire, faisant référence aux récentes attaques à la roquette lancées par les groupes armés soutenus par l’Iran au Liban, en Syrie et à Gaza, ainsi qu’aux attaques terroristes palestiniennes contre des Israéliens.
« Ne vous faites pas d’illusions […] Nous avons toujours été unis lorsqu’il s’agit de notre défense et de notre sécurité. Israël est extrêmement fort et est capable d’agir si nécessaire », a-t-il mis en garde.
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