Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a rencontré son homologue israélien, Eli Cohen, fin mars à Londres, pour signer la feuille de route 2030 sur les relations bilatérales entre Israël et le Royaume-Uni.

L’accord sur la feuille de route 2030 approfondira la coopération dans les domaines de la technologie, de la recherche et du développement, de la sécurité et de l’informatique, selon le dernier communiqué de presse du Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO).

Le timing est controversé étant donné les actions du gouvernement israélien d’extrême droite à l’égard des colonies et du système judiciaire, selon The Guardian, qui a rapporté que cela serait perçu comme une marque d’approbation pour le gouvernement israélien, composé de partis d’extrême droite et ultraorthodoxes.

Lundi (20 mars), le ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui a autorité sur les questions civiles dans les territoires occupés de Cisjordanie, a été condamné pour avoir déclaré qu’il n’y avait pas d’histoire ou de culture palestinienne et qu’il n’existait pas de peuple palestinien.

L’Union européenne a déclaré qu’elle « déplorait fermement un nouveau commentaire inacceptable du ministre [Bezalel] Smotrich », le qualifiant de dangereux et contre-productif. Le chef de la diplomatie Josep Borrell a également déclaré aux journalistes à Bruxelles que les commentaires de M. Smotrich « ne peuvent certainement pas être tolérés », a rapporté l’agence Reuters.

Le communiqué de presse mentionne la nécessité de désamorcer les tensions en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, mais n’attribue pas de responsabilité. Il ne fait pas non plus référence aux changements prévus par le gouvernement israélien dans le système judiciaire.

Les deux ministres ont également discuté de l’approfondissement de leur coopération en matière de sécurité et de défense afin de contrer la menace posée par l’Iran.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou devrait rendre visite à son homologue britannique Rishi Sunak à Londres vendredi (24 mars) pour discuter de la menace que représente le programme nucléaire iranien.

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