Après l’annonce par le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, de la suspension provisoire de la réforme judiciaire, des équipes de négociations ont été formées pour débattre à la résidence présidentielle. Du côté de la coalition, une seule équipe nommée par le Premier ministre, pour l’opposition, chaque parti a envoyé des représentants.

Les discussions n’en sont encore qu’au début et déjà, la coalition accuse Hili Tropper (Hama’hané Hamamla’hti) de vouloir faire capoter les négociations.

C’est une déclaration du député Tropper, un des représentants de son parti pour les négociations, qui a mis le feu aux poudres. Il a affirmé que jamais l’opposition n’acceptera que les juges soient nommés par des membres du gouvernement.

Il a été soutenu en ce sens par sa camarade de parti et également membre de la délégation de négociations, la députée Orit Farkash-Hacohen:  »Le gouvernement ne nommera pas de juges. Point. ».

Les réactions au sein de la coalition ont été vives et Hili Tropper a été accusé de vouloir faire échouer les négociations. Ainsi la députée Tally Gottlieb a tweeté:  »M. le député Hili Tropper, que ce soit clair, je n’ai jamais été convaincue par votre calme, votre apparence d’homme poli de service. Il s’avère que vous êtes un tyran. Un dangereux tyran qui profère des menaces pour parvenir à ses fins. Alors dites-le vous bien: soit nous parvenons à un accord acceptable et juste soit vous continuerez à être un homme d’opposition et nous allons tout simplement gouverner ».

Le ministre de la Justice, Yariv Levin:  »Les propos du député Hili Tropper doivent être condamnés. Il s’avère que derrière les apparences républicaines, se cache tout à fait autre chose. Le député Tropper annonce d’entrée que du point de vue de son parti, il ne s’agit pas de mener des négociations constructives mais de présenter un diktat dont le but est de faire échouer les discussions et de mettre le feu au pays ».

LPH. COPYRIGHTS.

 

 

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