Pour la 9e fois consécutive, la Banque d’Israël relève à nouveau le taux d’intérêt de 0,25 %, pour le porter à 4,5 %. Le remboursement mensuel d’une hypothèque israélienne moyenne augmentera de 60 shekels supplémentaires, pour un total d’environ 1 030 shekels depuis le début de la hausse des taux d’intérêt en avril de l’année dernière.
La Knesset était censée approuver la prolongation du bénéfice des points de crédit supplémentaires pour les parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans jusqu’à la fin de l’année, mais le texte n’a pas encore été voté en deuxième et troisième lectures. Le ministère des Finances précise que, lorsque la prolongation sera approuvée, l’argent revient rétroactivement aux parents.
Selon le président de l’Union des chambres de commerce, Uriel Lin, « il est interdit de continuer à augmenter le taux d’intérêt de la Banque d’Israël. Cela commence à être dévastateur pour l’économie et le grand public. Il s’agit d’une blessure mortelle pour les payeurs d’hypothèque alors qu’une véritable solution à leur problème n’a pas encore été trouvée. La hausse des taux d’intérêt en elle-même augmente le coût de la vie et les coûts dans le secteur des entreprises. »
Les conséquences se font déjà sentir sur le marché du logement – la baisse de la demande immobilière, qui résulte des taux d’intérêt élevés, modère les hausses de prix et a même commencé à faire baisser les prix des appartements neufs. Par ailleurs, la banque d’Israël a averti contre des dommages économiques importants en cas de maintien de la réforme judiciaire contestée qui a été gelée jusqu’à cet été par le gouvernement. Des préjudices aux exportations, une baisse des investissements locaux et une demande de la consommation privée sont à prévoir.
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