BOAZ BISMUTH. « Ceux qui s’opposent à la réforme judiciaire aujourd’hui sont ceux qui la soutenaient auparavant comme Lapid, son père, Gideon Sa’ar ou encore Tsipi Livni. Ce sont maintenant eux qui font du bruit, comme si Israël allait devenir une dictature », a déclaré lundi soir le député Likoud Boaz Bismuth dans le Prime sur i24NEWS. Il a pointé du doigt « l’hypocrisie » autour de cette réforme.

« C’est triste qu’au lieu d’être acclamés et appréciés pour ce que l’on fait, on soit traités comme si on était des fils de Jules César », a-t-il affirmé.

Pour M. Bismuth, la gauche israélienne n’accepte pas la victoire de Benjamin Netanyahou et le résultat des urnes. « La démocratie n’est bonne qu’à condition que ce soit la gauche qui gagne », a-t-il lancé. Le député a également déploré la désinformation « qui a battu l’information » concernant la réforme judiciaire et a assuré que le gouvernement cherche actuellement à « adoucir » la réforme afin qu’elle trouve consensus chez le plus grand nombre.

« Malgré la suspension de la réforme, les manifestations continuent », a-t-il affirmé en laissant entendre qu’il s’agit d’un problème plus profond. « Le défi est que la réforme passe et que la société reste soudée. On ne peut pas se permettre d’être divisés », a-t-il averti en soulignant que le Likoud est le parti du pouvoir qui « veut le bien de tous les Israéliens dans leur ensemble ».

Le député a aussi fustigé le refus de certains responsables militaires d’exercer leur devoir dans l’armée pour protester contre la réforme. « La cicatrice qui restera après cette contestation, c’est qu’on a toléré cette idée honteuse, choquante, dégoutante de ne pas servir son pays », a-t-il affirmé en ajoutant qu’il s’agissait d’une ligne rouge.

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