ISRAELVALLEY SPECIAL. Durant la trêve de Pessah les chevaux de la police de Tel-Aviv pourront vivre en paix.

On parle très peu en Israël de la souffrance animale. Pourtant cela blesse le coeur des amoureux des animaux qui souffrent horriblement durant les manifestations.

Des chevaux qui pleurent (des fumigènes explosent) au milieu d’une foule en colère. Les policiers israéliens à cheval perdent de plus en plus leur calme.

Mon regard s’est porté sur les chevaux. Ils souffrent vraiment. Incroyable de voir en 2023 des chevaux embarqués dans des manifestations de plus en plus violentes. Des technologies efficaces existent pour réagir dans des cas de manifestations violentes. Pas besoin de chevaux!

Lors des manifs la police israélienne utilise des chevaux montés par des policiers portant matraques pour « libérer » la Route Ayalon de Tel-Aviv bloquée par des manifestants.

Depuis quelques jours on a assisté en Israël à des scènes horribles. Des chevaux sont blessés durant les manifestations. Que faire? IsraelValley a contacté les leaders des manifestations (ceux qui habitent la ville de Rehovot) pour leur demander d’agir afin d’arrêter les fauteurs de troubles qui s’attaquent aux chevaux, nombreux, qui font semblant de ne pas voir ce qui saute aux yeux de tous.

Une cruauté animale insupportable. (DR)

DANS NOS ARCHIVES. EN 2020.

MANIFESTATIONS EN ISRAËL. REGARD DU JOUR.

Un article du journal Haaretz signale cette souffrance animale que nous avons largement eu l’occasion d’observer. Selon la police : « Le cheval impose une certaine autorité mais aussi de la sympathie auprès des citoyens, et facilite ainsi le travail des policiers ».

« Ce qui frappe la presse israélienne, c’est la réponse des forces de l’ordre face aux manifestations anti-gouvernementales. « L’attitude de la police a changé, les forces de l’ordre perdent leur sang-froid », constatait Haaretz dans son éditorial : d’un peu partout dans le pays sont remontés des témoignages de manifestants agressés, malmenés par des policiers qui tentaient de disperser les rassemblements.

« Il faut que la police, et le gouvernement derrière elle, se détente un peu », préconise donc Haaretz, quand sur le site d’info Ynet,  l’éditorialiste Nahum Barnea prévient : « ces violences policières, ces attitudes belliqueuses qu’adopte le gouvernement face aux manifestants, cette manière de politiser la crise… tout ça risque fort de transformer ce qui n’est pour le moment qu’u mouvement de défiance populaire, en une véritable révolte nationale« .

Partager :